Le clip « Porozé bi » de Thiat, membre du groupe Keur Gui, continue de déchaîner les passions au Sénégal. Très critique vis-à-vis du régime Pastef, le morceau a déclenché une vague de polémiques et de réactions contrastées. Face à cette controverse, Kilifeu, son ami de longue date et partenaire artistique, est enfin sorti de son silence. Invité de l’émission Sénégal 7, l’actuel président du conseil d’administration du Grand Théâtre a tenu à calmer le jeu. « Ce n’est pas la première fois. Thiat avait fait une sortie par le passé qui avait suscité beaucoup de polémiques. J’avais dit que je respecte sa position. On est en démocratie. Thiat est un humain, il peut se tromper de bonne foi. Cela ne mérite pas toutes ces attaques », a-t-il déclaré.
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Kilifeu a également rappelé l’importance de défendre ses idées par le débat plutôt que par le lynchage médiatique. « Je ne plaide pour personne, mais s’il croit en ce qu’il dit, il n’a qu’à le défendre avec ses arguments », a-t-il insisté. En privé toutefois, Kilifeu confie avoir averti son compagnon sur les dangers juridiques liés à certaines prises de parole. « Tu n’es pas juriste, j’espère que tu as consulté des juristes honnêtes avant de dire certaines choses », lui aurait-il lancé, soulignant ainsi la nécessité d’une vigilance accrue dans un contexte politique tendu. Entre solidarité artistique et appel à la responsabilité, la réaction de Kilifeu illustre la complexité des débats qui traversent aujourd’hui la scène culturelle et politique sénégalaise.