Le voile se lève sur la mort du couple Seck qui a péri dans un incendie survenue dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 décembre 2 024 à Niague.
Les thèses de l'explosion d'une bonbonne de gaz et d'un court-circuit écartées, l'époux aurait aspergé d’essence la chambre à coucher du couple avant d’y mettre le feu, selon les informations de L'OBS.
Des indices relevés sur la scène du drame confirment l’usage d’un liquide inflammable qui a servi à mettre le feu dans la chambre du couple. Un liquide qui aurait été aspergé par l’époux, après une discussion houleuse et une mise en scène qui a fait paniquer l’épouse.
Selon des confidences faites à L’Observateur, déjà en fin de journée, le jeudi 12 octobre, des éclats de voix venant de la maison du couple avaient fait sursauter quelques voisins. « C’était un couple à problèmes certes, mais tout finissait par s’arranger comme partout ailleurs », confie la dame à la forte corpulence.
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"C’est vrai, il y avait une question d’argent que le mari réclamait à son épouse. Il l’a plus d’une fois menacée de mort», souffle cette fois un proche de la dame rencontrée à Thiaroye et qui confie que plus d’une fois, de bonnes volontés se sont investies pour recoller les morceaux. En vain. La même personne de rappeler que le différend entre les époux était très profond. Un différend qui a atteint son paroxysme, lorsqu’un jour, le mari a essayé d’attenter à la vie de son épouse"
« Cela relève du passé, mais cela est connu de tous. Il avait tenté de tuer son épouse par strangulation», souffle, hésitante, l'interlocutrice de L'OBS.
Le couple continuait à battre de l’aile. Il en sera ainsi jusqu’au jeudi 12 avril, lorsque sur le chemin du retour à la maison, l’époux remet sur la table le différend portant sur l’argent qu’il réclame à son épouse.
La dispute éclate, les mots volent très bas, au point que le mari, O. Kh. Seck, et sa femme, KH. Diouf, décident de ne pas rentrer ensemble. L’époux retourne à la maison à bord de son véhicule, pendant que l’épouse emprunte un bus.
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Lorsque tous les deux se retrouvent dans la maison, la situation devient tendue. Hélas, KH Diouf, l’épouse, était loin de se douter qu’elle vivait sa dernière nuit. Son époux avait déjà mûri le plan qu’il allait dérouler pour se débarrasser d’elle.
Le mari à son épouse : "Aujourd’hui, personne ne va vivre, personne ne sortira vivant de la chambre. Ce n’est pas un jour pour vivre"
Tard dans la nuit, pendant que leurs quatre enfants dormaient dans leur chambre et que la domestique était également dans les bras de Morphée, l’époux, O. Kh. Seck, ferme à double tour la porte de la chambre du couple, range la clé dans un endroit (un détail important pour la suite) et allume quatre bougies.
Inquiète, KH Diouf sursaute et interroge son époux sur ce comportement bizarre qui a tout l’air d’un rituel. Son époux lui répond sèchement : «Aujourd’hui, personne ne va vivre, personne ne sortira vivant de la chambre. Ce n’est pas un jour pour vivre.»
Des propos qui affolent la dame. Mais il était bien trop tard, lorsque dans un effort surhumain, elle saute du lit et crie de toutes ses forces pour tenter d’alerter les voisins. « Au Secours, Seck veut me tuer, Au secours »
Furieux, dans un geste vif, l’époux déverse de l’essence au sol dans la chambre qui prend immédiatement feu après une énorme explosion. Tous les deux pris dans le piège des flammes et de la fumée tentent de sortir de la chambre.
Aveuglé par la fumée et partiellement brûlé, l’époux O. Kh. Seck, n’arrive plus à retrouver la clé. Il la cherche en vain avant de décider de se jeter de toutes ses forces sur la porte qui vole en éclats. Il tombe dans le salon, hurlant de douleur, pendant que son épouse, brûlée et étouffée par la fumée, s’effondre entre le lit et l’armoire.
Calciné, le corps méconnaissable de l’épouse sera retrouvé plus tard par les voisins venus leur porter secours. Les premiers appels au secours de KH. Diouf réveillent la domestique qui se rue dans le salon, sans se soucier des flammes qui progressent et se propagent dans la maison.
Arrivés sur les lieux, les habitants secouristes découvrent dans le salon le corps sans vie de l’époux, pendant que dans la chambre à coucher gît le corps calciné de KH. Diouf, l’épouse. La domestique, également brûlée, a été retrouvée de même que les quatre enfants du couple qui étaient restés bloqués dans leur chambre.