Du neuf dans l'affaire des caméras cachées dans des appartements et chambres meublés à Ngor Almadies. Dans sa parution du jour, Lbération révèle les dessous de cette affaire d'espionnage sexuel en masse.
S.S. Diop, 31 ans, est au cœur d’un scandale d’espionnage sexuel après une plainte déposée par A.K.L., qui l’accuse de collecte illicite de données personnelles. En effet, A.K.L. a rencontré S.S. Diop en janvier 2023 via WhatsApp.
Video sextape
Tout est parti d'une rencontre sur Whatshapp
Après avoir refusé ses avances, elle l’a revu à Ouest-Foire dans une chambre où il aurait tenté de la séduire en lui offrant de l’argent. Plus tard, elle a temporairement occupé un appartement de l’homme pour des raisons médicales et y a pris l’habitude de se rendre avec son compagnon J.M. ou ses amies.
Les soupçons de J.M. ont émergé lorsqu’il a découvert une caméra cachée dans un routeur Wi-Fi, orientée vers le lit. Enquêtant davantage, A.K.L. a constaté que d’autres appartements à Ngor, aux Almadies et près du stade étaient également équipés de dispositifs similaires.
Les autorités ont découvert 211 enregistrements
)
Lors de son audition, S.S. Diop a reconnu avoir installé ces caméras dans des appartements meublés qu’il louait, précisant que les vidéos, récupérées régulièrement, étaient destinées à un usage personnel. Toutefois, les autorités ont découvert 211 enregistrements dans sa possession.
Son modus operandi
S. Diallo, qui gérait environ cinq luxueux appartements meublés, dotés de toutes les commodités, avait dissimulé dans chaque pièce des caméras subtilement fixées à des emplacements secrets, offrant une vue dégagée de la chambre et, plus précisément, du lit.
Pour parachever sa supercherie, il avait connecté l’ensemble des caméras à l’un de ses téléphones portables, ce qui lui permettait de visionner à distance les moindres faits et gestes se déroulant dans l’intimité des lieux.
Sextape-Un-maitre-chanteur-conduit-en-justice
Cette machination sophistiquée lui offrait ainsi un accès constant à des scènes intimes, exploitées à des fins personnelles, sans éveiller les soupçons de ses victimes.