« Le constat amer, c’est que l’État a fait montrer de tâtonnement réel dans la gestion de la pandémie. Ce qui ne rassure pas les Sénégalais, et fragilise la lutte, exposant le pays davantage à la pandémie », cogne Fadel Barro. Qui enchaîne : « L’organisation avortée de la réouverture des classes, le 2 juin, et les conséquences visibles du déplacement des enseignants à l’intérieur du pays en est une parfaite illustration. »
Par ailleurs, ajoute le ‘’y’en a marriste’’ toujours pour s’en désoler : « Les premières dépenses liées à l’achat et à la distribution de vivres avaient commencé à mettre à rude épreuve la riposte en sapant l’union sacrée qui en était l’un des éléments fondamentaux. Il s’y ajoute une controverse autour de l’honorariat pour les anciens présidents du CESE, le contrat entre la Senelec et Akilee. Les derniers scandales fonciers concernant le littoral en pleine pandémie, les décideurs profitent de la situation pour prendre des décisions inopportunes, suspectes et aux antipodes de la transparence sur les ressources et les différents dossiers concernant le pays »
Pour clore, Y’en a marre appelle les tenants du pouvoir à « se ressaisir » pour « maintenir le consensus national en faisant preuve de transparence, surseoir à certaines transactions foncières ».