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Mort de deux jeunes à Cambérène : accusée, la Police livre sa version

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A Cambérène, la mort de deux jeunes a viré à l'affrontement entre les populations et les forces de l'ordre. Les habitants accusent la police qui livre sa version.
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Des affrontements ont éclaté hier, lundi 30 juin 2025, à Cambérène entre jeunes et la police suite au décès de deux jeunes après un contrôle des forces de l'ordre. Selon des témoins, des forces de l’ordre procédaient à des vérifications lorsqu’un groupe de jeunes a pris la fuite en direction de la mer.

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Deux d’entre eux se sont jetés à l’eau et ont malheureusement perdu la vie. Leurs corps ont été retrouvés deux jours plus tard sur la plage. Les jeunes du quartier s’en sont pris aux policiers qu’ils accusent d’avoir ôté la vie à deux des leurs. La police se lave grande eau et donne version.

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Le dimanche 22 juin 2025, vers 01h00, un agent de la 7e compagnie de police se rend au commissariat de l’unité 15 des Parcelles Assainies pour signaler avoir été victime d’une agression à la plage de Cammbérène. Traversant la VDN, il aurait été violemment pris à partie par un des protagonistes, qui l’aurait aspergé de gaz lacrymogène avant de lui porter un coup de couteau dans le dos.

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Grièvement blessé, le policier a été évacué à l’hôpital Principal par son père, témoin de la scène.Une patrouille dépêchée immédiatement sur les lieux a tenté d’identifier les auteurs présumés. À l’approche des forces de l’ordre, deux individus suspectés dans l’agression se seraient jetés à la mer. Malgré l’appui de témoins sur place, ces derniers n’ont pas pu être retrouvés. Les recherches, demeurées infructueuses, ont été suspendues vers 02h00. P

ar la suite, le jeudi 26 juin, une dame s’est présentée au commissariat pour signaler la disparition de son fils, disparu depuis la soirée du samedi 21 juin.Une photographie de l’adolescent a été montrée à l’agent agressé, qui aurait reconnu une silhouette et une corpulence similaires à celles de l’un de ses agresseurs.

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Toutefois, les mauvaises conditions d’éclairage le soir des faits n’ont pas permis une identification formelle. L'enquête ouverte, à cet effet, se poursuit.

Ci-dessous le communiqué de la Police

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