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Moussa Seck, plus connu sous le nom de Ndiawar Diagne dans la série Xalisso, a comparu dans une affaire d’escroquerie portant sur des deniers publics et de faux en écriture privée. Poursuivi aux côtés de Cheikh Ibrahima Kébé, un informaticien du Pôle emploi accusé de concussion, l’acteur risquait deux ans de prison ferme. Mais c’est une lueur d’espoir qui s’est dessinée , le juge lui a accordé la liberté provisoire. Au cœur du dossier, une subvention de 8,84 millions FCFA versée dans le cadre de la convention État-employeurs durant la pandémie de Covid-19. L’OFNAC soupçonne Moussa Seck d’avoir introduit un dossier frauduleux, incluant des salariés fictifs.
L’acteur se défend, affirmant avoir été guidé dans les démarches par des agents du Pôle emploi de Diamniadio. Il admet avoir effectué des virements à certains d’entre eux, mais nie toute volonté frauduleuse. La défense de Seck repose sur sa coopération constante avec la justice et sa volonté de rembourser intégralement les fonds perçus. Une quittance de consignation de 8,84 millions FCFA a été versée, renforçant la thèse de sa bonne foi. Ses avocats ont aussi mis en avant sa situation personnelle et professionnelle difficile, rappelant qu’il s’était reconverti dans la vente d’eau minérale pour survivre, faute de rôles. Son co-prévenu, Cheikh Ibrahima Kébé, admet avoir aidé à corriger certains documents sans se douter du caractère frauduleux du dossier. Il a restitué la somme de 100 000 FCFA que Seck lui avait transférée par erreur, selon ses dires.
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Malgré les réquisitions sévères du procureur deux ans ferme pour Seck, six mois pour Kébé le juge a choisi la clémence. La naissance de l’enfant de l’acteur, survenue la veille de l’audience, a sans doute pesé dans la balance. La liberté provisoire de Moussa Seck a été saluée par ses proches, qui espèrent désormais un jugement favorable lors du verdict fixé au 11 septembre prochain.