L'imam expulsé en garde à vue, l'enquête ratisse large

Ça sent le roussi pour le prêcheur «radical» sénégalais, Ahmadou Kaba. Rapatrié de France mercredi 10 juillet 2024, il a atterri à l'AIBD avant d'être acheminé dans la soirée dans les locaux de la Dic où il est placé en garde à vue. Ce, pour nécessités d’enquête.

"C’est aux environs de 23 heures, mercredi, que le prêcheur Ahmadou Kaba a été admis dans les locaux des enquêteurs de la Dic, où il a passé la nuit. Dépeint par les autorités étatiques française comme un influent prêcheur, suivi par des milliers d’internautes et qui prône un islam radical et misogyne», Ahmadou Kaba (37 ans), s’est vu notifier son placement en garde à vue pour nécessités d’enquête", rapporte des sources de L'OBS.

C’est dans ce sillage qu’il a été auditionné en profondeur hier jeudi matin sur le chapelet de griefs articulé contre lui par son désormais ancien pays d’adoption. Selon des sources concordantes, "l’enquête ratisse large et passe au peigne fin d’éventuels accointances entre le présumé prêcheur salafiste et des réseaux islamistes, voire terroristes".

Cette mission est dévolue aux enquêteurs de la nouvelle brigade antiterroriste, une entité de la DIC, rattachée à la direction de la police judiciaire. Autant dire que le prêcheur, Ahmadou Kaba qui vivait dans la ville française de Troyes, est embarqué dans un embrouillamini judiciaire complexe loin de connaître son épilogue.

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