Le 14 avril 2025, Countdown to 2030, en collaboration avec The Lancet, le ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale et d’autres partenaires, a officiellement lancé, à Dakar, le rapport Countdown Lancet 2025, un rapport mondial sur la situation et les tendances de la santé des femmes, des enfants et des adolescents dans le monde. La majorité des indicateurs en santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile, adolescente et en nutrition indiquent que la couverture des interventions sanitaires et la qualité́ des soins dans les pays à̀ revenu faible et intermédiaire, ont connu une baisse selon le rapport « Countdown Lancet » 2025, réalisé par l’APHRC
« Malgré́ des avancées significatives depuis 2015, le rapport souligne un ralentissement alarmant après 2020, en raison de crises globales telles que la pandémie de Covid-19, l’insécurité́ alimentaire, les conflits armés et le changement climatique. La priorité́ accordée à la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente (SRMNIA) ainsi qu’au financement de la nutrition a également diminué », renseigne le rapport. Pour le cas du Sénégal, l’Aphrc que ce pays fait face à un problème d’absence de données à cause de la rétention sanitairee
Selon Cheikh Mbacké Faye directeur de l'African Population and Health Research Center (APHRC), "le rapport montre que si nous continuons sur ce rythme, nous risquons de ne pas atteindre les Objectifs de développement durable." "Nous n’allons pas vite. Le rapport avance également que cela est lié aux inégalités économiques qui ne favorisent pas la santé, ainsi qu'à des problèmes d’accès aux soins’’. S’agissant du Sénégal, il souligne que des efforts ont, certes, été faits, mais le constat est que le système sanitaire est inadapté.
)
‘’Au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le constat est que le système de santé est exacerbé. Il y a également des sécheresses, des conflits, l’impact des inondations, la forte chaleur et les changements climatiques. Enfin, des études ont montré qu’il y a des effets néfastes sur la santé maternelle et infantile. Il y a beaucoup d’efforts à faire. Il est évident que des recommandations pour les perspectives ont été formulées par les auteurs du rapport, que vous pourrez lire une fois le rapport publié’’, relève M. Faye.
Le ministre sénégalais de la Santé, le Docteur Ibrahima Sy a relevé que ce rapport vient à son heure pour appuyer les efforts déployés par les gouvernements africains, en particulier le gouvernement du Sénégal, pour soutenir les analyses nationales dans l’élaboration d’estimations nationales et internationales pour les principaux indicateurs sur la santé de la population maternelle néonatale, infantile et nutrition, que conduit le genre de l’équipe.
« En privilégiant le renforcement des connaissances et des capacités analytiques de l’équipe et en travaillant étroitement avec les analystes, les institutions de santé publique, les instituts de recherche et les ministères de la santé montrent les voies d’un renforcement pérennisé du système de santé » a déclaré Ibrahima Sy.
Et d’ajouter : « ces 20 dernières années, le monde a progressé pour améliorer la survie de l’enfant et des efforts considérables ont été consommés, non seulement pour atteindre l’objectif du millénaire pour le développement de 2015, relatif à l’adoption de la mort chargée maternelle de l’enfant. La santé de la mère et de l’enfant constitue l’une des préoccupations de santé publique dans le monde en général et dans la région africaine en particulier ».
)
Pour le ministre de la Santé, la mortalité maternelle a atteint des niveaux inacceptables. Environ 287 000 femmes sont décédées pendant ou après une grossesse ou un accouchement en 2020. Environ 87% des décès maintenant dans le monde, dont la plupart auraient pu être évités, sont survenus en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. «