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Somone : Un étudiant tabasse son beau-père après l’avoir surpris avec sa maîtresse

Un étudiant de 21 ans, Djiby D., n’a pas supporté que son beau-père accueille sa maîtresse dans le domicile familial en l’absence de son épouse. Une altercation musclée s’en est suivie, conduisant le jeune homme devant le tribunal d’Instance de Mbour.
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L’histoire, rapportée par L’Observateur, a de quoi surprendre. Djiby D., étudiant de 21 ans, vivait seul avec son beau-père, Ivan Charles V., un septuagénaire belge, depuis que sa mère s’est envolée pour la Belgique. Mais le 29 août dernier, aux environs de 21h, il découvre dans la maison une invitée inattendue , Fatoumata Bintou Mané, présentée comme la maîtresse de son beau-père. Installée dans la chambre conjugale, la nouvelle venue aurait provoqué l’étudiant par ses propos, déclenchant sa colère.

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Djiby exige son départ immédiat, mais face au refus catégorique du couple, il passe à l’action. Dans sa furie, il traîne la dame dehors, la roue de coups, étrangle son beau-père et saccage une partie de la maison en brisant vitres et portes qu’il jette ensuite dans la piscine. Les deux victimes, blessées, se rendent dans un centre de santé où des certificats médicaux attestent d’une incapacité temporaire de travail de 5 et 7 jours respectivement. Ils portent plainte le même soir à la brigade de gendarmerie de Somone. Djiby est aussitôt arrêté et placé sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Mbour. À la barre du tribunal d’Instance, ce mercredi, chacun des protagonistes a livré sa version. Ivan Charles explique avoir décidé d’héberger sa maîtresse en raison du départ de son épouse depuis six mois : « J’ai toujours payé les études de Djiby, mais lui ne cesse de me violenter », déclare-t-il, réclamant l’expulsion du jeune homme de la maison. De son côté, Fatoumata Bintou tente de justifier son attitude en affirmant qu’elle avait le droit de porter les vêtements et bijoux de la femme légitime : « Tout a été acheté par mon amant », assume-t-elle.

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Le procureur de la République, préférant aller droit au but, a requis l’application stricte de la loi. Le tribunal a finalement reconnu Djiby coupable de coups et blessures volontaires et l’a condamné à six mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 20 000 FCFA.

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