Le drame a eu lieu à Ngaparou. Depuis avant-hier, la famille de la couturière, Adja Marème B. Encore sous le choc, après la mort atroce de la dame de 43 ans, sauvagement tuée à coups de couteau, les deux bras fracturés. L’assassin a aussi jeté son corps sans vie derrière le domicile familial.
Avant-hier, jeudi, après une journée de travail dans son atelier de couture sis à la Somone, Adja Maréme B. baisse rideau et rejoint les siens au domicile familial à Ngaparou. Comme à l’accoutumée, relate L'OBS, la couturière prend le dîner avec sa famille, avant de se retrouver devant la télé avec ses parents, ses frères et sœurs. Il est minuit lorsqu’elle prend congé. Adja monte alors à l’étage où sont ses appartements privés, le reste de la famille vivant au rez-de-chaussée.
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Le lendemain vendredi, ses frères ne la voient pas descendre comme d’habitude. Personne n’a vu Adja quitter la maison pour se rendre au travail. Les premières inquiétudes s’installent, la famille monte pour y voir plus clair. La scène qui se découvre sous leurs yeux, les laissent plus anxieux que jamais. La chambre de leur sœur est dans un capharnaüm indescriptible : du sang tache tout le mobilier.
Les recherches sont aussitôt entreprises, elles ne tarderont pas à plonger la famille dans la détresse extrême. Derrière la maison, le corps sans vie de Adja Marème gît dans du sang. Les cris alertent le voisinage, la nouvelle arrive vite aux oreilles des pandores de la brigade de gendarmerie de Ngaparou. Les sapeurs-pompiers de Saly Portudal sont réquisitionnés pour acheminer la dépouille à la morgue de l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro de Mbour.
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Une enquête est ouverte pour mettre la main sur le possible assassin, savoir les raisons qui ont conduit à ôter la vie à la couturière de manière si brutale. Les premiers éléments de l’enquête disent que le cœur de la défunte a été transpercé de coups de couteau, ses bras ont été brisés. Les enquêteurs supposent la mort dans la nuit de jeudi à vendredi. Son corps aurait ensuite été traîné et jeté depuis le balcon par le meurtrier. Des suppositions qui sont à confirmer. L’autopsie devrait lever une partie du voile sur ce crime odieux.