Face à la presse, ce samedi 18 février 2023, le journaliste Cheikh Yérim Seck a livré son analyse de la situation politique actuelle du pays. Une occasion pour lui d’appeler au calme. « Je pense que tous doivent s’employer à apaiser les tensions politiques en cours pour sauvegarder la stabilité du Sénégal », a-t-il défendu.
Se prononçant sur la plainte de l’actuel ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, pour diffamation contre le leader de Pastef, Ousmane Sonko, -dont le procès a été renvoyé au 16 mars prochain-, Cheikh Yérim Seck avance que ce dossier « peut être réglé par un accord entre (les) avocats (du ministre) et ceux d’Ousmane Sonko, autour d’un texte de démenti, de précision, de rectification, ou de mise au point. »
Le journaliste estime que « cette affaire n’en est pas vraiment une » et que dans une démocratie d’opinion comme le Sénégal, « on ne doit pas répondre à des idées par des plaintes. »
Concernant les événements (émeutes) de mars 2021, Seck souligne : « on doit aux 14 Sénégalais qui ont perdu la vie de faire toute la lumière sur le litige opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko. »
Il poursuit : « cette affaire doit être tranchée dans le strict respect du droit, loin de tout souci d’élimination d’un adversaire politique. » Avant de clore ses propos, en interpellant le Président Macky Sall qui, selon lui, « doit édifier les Sénégalais sur sa conduite en 2024 pour désamorcer la tension liée à la fixation de cette échéance électorale. »
Dans ce sillage, la société civile, les régulateurs sociaux comme les guides religieux, les communicateurs traditionnels sont invités à « tous s’impliquer dans cette œuvre urgente de pacification du climat politique ».