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Macky-Sonko : cette guerre frontale qui n’était pas évidente…

Macky-Sonko,-cette-guerre-frontale-qui-n’était-pas-évidente…
Macky-Sonko,-cette-guerre-frontale-qui-n’était-pas-évidente…

En novembre 2020, Idrissa Seck chef de l’opposition de fait, arrivé deuxième à la présidentielle de 2019, rejoint Macky. Il venait ainsi de prendre une décision qui allait bouleverser tout un pays, toute une histoire… politique. Car, il est clair que si Idy n’avait pas rallié la mouvance présidentielle, les choses ne se seraient pas passées ainsi. Macky Sall qui pensait avoir gagné en réussissant une telle « prise », s’est en réalité tiré une balle au pied, blessant ainsi Seck qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Electoralement parlant. Ce qui faisait sa force est devenue une faiblesse. Les ors du pouvoir n’ont pas pu maintenir intacte une notoriété acquise quand il s’opposait rudement avec Sall. Il est réduit au silence. Ses rares sorties sont inaudibles.

Dans une démocratie, il est difficile de "réduire l'opposition à sa plus simple expression". Si des expressions se taisent, d'autres s'expriment bruyamment. Maintenant, si Sall décide de participer à la présidentielle de 2024, en prenant le contre-pied de la Constitution, il est quasi certain qu’Idy dira non. Et Ousmane Sonko serait sans doute celui qui en tirera le plus de profit. 

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