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C'est un nouvel épisode dont ce serait bien passé la Serie A. Ce dimanche, alors que le Napoli venait de battre l'Atalanta Bergame (3-1), son défenseur central, Kalidou Koulibaly, a été victime d'insultes racistes. Le récent vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations 2022 a fait semblant de ne rien entendre mais les images parlent d'elles-mêmes.
La colère de la FSF
La fédération de football sénégalaise a affiché son soutien à son joueur et a dénoncé ces actes : "Comme à leurs tristes habitudes, certains supporters de l'Atalanta de Bergame ont encore réédité leurs bêtises humaines en proférant des injures ignobles et racistes vis-à-vis de notre capitaine et leader Kalidou Koulibaly. Ces idiots écervelés n’ont pas leur place dans un stade."
La ville de Bergame, via son maire Giorgio Gori, s'est excusée auprès du joueur : "Quelle honte ces insultes racistes au stade. Ces quelques individus ne nous représentent pas. Mes excuses et celles de tous les Bergamasques à nos amis de Naples." Pourtant, ce n'est pas le premier épisode de racisme cette saison en Serie A, mais les sanctions sont rares.
Des précédents à Vérone et Florence
En Italie, ces incidents deviennent monnaie courante, sans que rien ne soit fait pour lutter contre ce fléau. Déjà, cette saison, Koulibaly et son coéquipier Victor Oshimen avaient été victimes de chants racistes à Vérone il y a 3 semaines. Plutôt dans la saison, c'est à Florence que l'international sénégalais avait dû essuyer ces insultes. Présent en Italie depuis 2014, ce type d'évènements arrive beaucoup trop souvent à Kalidou Koulibaly, mais également à ses coéquipiers.
Depuis septembre, les incidents se multiplient autour des pelouses transalpines, c'est notamment le cas de Mike Maignan, le gardien de l'AC Milan et de l'équipe de France, qui s'était fait insulter sur la pelouse de Cagliari, en Lombardie. Un mal récurrent et présent dans tout l'Italie...