Le drame sans nom s’est jou, ce week-end, au stade Biram Ly des Parcelles Assainies. Samedi 17 mai 2025, Us Ouakam affrontait Oslo Football Académie pour le compte de la 24e journée de la Ligue 1 sénégalaise. Un match remporté par les Requins devant les Académiciens (2-0). Une victoire importante qui permet à l’US Ouakam de prendre provisoirement la troisième place au classement, mais qui restera à jamais entachée par la disparition tragique de son capitaine.
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«Il ressentait une douleur thoracique»
Le cœur du joueur de 30 ans s’arrête brusquement, à la mi-temps de cette rencontre. « Il a fait un malaise, puis a perdu la vie avant son arrivée au centre de santé Mame Abdou Aziz Sy», révèle le médecin de l’US Ouakam repris par L'OBS. Docteur d’État en médecine, Issa Mboup raconte les derniers moments du capitaine des Requins. « Après un peu plus de 35 minutes de jeu, il s’est assis sur le terrain, parce qu’il ne se sentait pas bien. Quand je suis entré pour voir ce qui se passait, il m’a dit avoir souffert d’un courant d’air toute la semaine et que cela semblait le perturber. Je lui ai appliqué un massage chaud. Il est sorti avant de revenir poursuivre son match jusqu’à la mi-temps», raconte la blouse blanche.
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Il présentait une salivation et avait les yeux rougis
Selon Dr Mboup, les choses se sont accélérées à la pause, quand Fadiouf lui fait part d’une gêne persistante. Il poursuit : « J’ai, par la suite, demandé à l'entraîneur de le remplacer. Mais quelques minutes après, il a à nouveau ressenti une douleur thoracique. J’étais sur le banc quand on est venu me dire que Fadiouf ne sentait pas bien. Lorsque je suis rentré dans les vestiaires, je l’ai trouvé dans un état inquiétant. Il présentait une salivation et avait les yeux rougis. Il semblait piquer un début de crise. J’ai immédiatement alerté les sapeurs-pompiers pour une évacuation vers le centre de santé Mame Abdou Aziz Sy.»
Malheureusement, le numéro 20 de l’US Ouakam a succombé au cours de son évacuation, le médecin-chef du Centre de santé Mame Abdou Aziz Sy ayant constaté son décès dès son arrivée, sous le regard impuissant de son père qui avait fait le déplacement au stade. Le capitaine tire sa révérence laissant derrière lui un goût d’inachevé.