En salle depuis mercredi, ce biopic dramatique d’une heure 47 mn, met surtout l’accent sur son engagement pour la paix et pour un monde plus juste. Le récit de Green, réalisé quarante-trois ans après la mort du chanteur, est un va-et-vient entre des flashbacks d’un enfant métisse qui a vécu avec sa mère parce que non reconnu par son père blanc et la tension politique de sa Jamaïque natale, plongée dans la violence dans les années 1970.
« Bob Marley : One love », le film du réalisateur américain Reilnaldo Marcus Green retraçant une partie de la vie du célèbre guitariste jamaïcain, icône mondiale du reggae, et de son groupe les Wailers a été projeté en avant-première, au cinéma Pathé Dakar.
Ce film produit avec le concours de la famille du chanteur mort à l’âge de trente-six ans montre l’engagement de l’icône du reggae pour qui « on ne peut pas séparer la musique du message ».
Le film met surtout l’accent sur « le messager de paix et d’unité » qu’a été Bob Marley, dont le message contemporain peut toujours prévaloir dans un monde de violence. Le musicien a échappé le 3 décembre 1976, à son domicile en Jamaïque, à une tuerie le visant ainsi que sa femme, Rita dont l’idylle est aussi au cœur de ce long métrage.
Loin de ne relater que le succès musical planétaire de cette « légende rebelle » dont la musique inspire des générations, le film raconte surtout « la résilience de l’artiste face à l’adversité à l’origine de sa musique révolutionnaire » en raison du contexte politique d’alors.