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Attention danger ! Il y a trop de sel dans nos assiettes.
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Bref les Sénégalais mangent trop salé, et pour preuve. Selon une étude locale, ils ont une consommation de sel jusqu’à 646,8% supérieure à la moyenne. Dans le détail, ils en consomment jusqu’à 32,34 grammes de sel par jour, contre 5 grammes qui est la moyenne admise par l’Oms.
Le rapport a été publié par la société de nutrition (San) réalisée par 11 experts sénégalais issus du Laboratoire de chimie analytique et bromatologie de l’ITA, de l’Ecole supérieure polytechnique et de l’Université Amadou Moctar Mbow. Dakar et Thiès sont sur la sellette. Sur la base d’un échantillon de 3000 ménages à Dakar et de 504 ménages à Thiès notamment à Mékhé, l’enquête révèle la quantité de sel absorbée par ces populations est entre 176,2 à 646,8% supérieure à la valeur guidé recommandée par l’Oms. Le Dakarois comme le Thiessois consomme, en moyenne, au moins 16,92 g de sel par jour avec un minimum de 8,81 g par jour et un maximum de 32,34g par jour. Selon l’OMS, « une consommation de sel de moins de 5 grammes par jour chez l’adulte contribue à faire baisser la tension artérielle et le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde ».
Le cebujen, le souloukhou, le mafé, le yassa jen: des plats assassins
Deux repas sur trois sont le plus cebujen, le souloukhou, le mafé, le yassa jen… Or, pour quatre de ces préparations, la quantité de sel par proportion indiquée dépasse largement la moenne admise : cebu jen rouge (7,26), souloukhou mafé kandia (7,89), Yassa jen (10,18) et cebujen blanc (16,17). La consommation excessive de sel qui entraine des risques accrus de maladies cardiovasculaires provoquerait la mort de 2,3 millions de personnes chaque année dans le monde, selon une étude collaborative internationale menée par près de 500 chercheurs dans 50 pays.
