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Guerre Russie-Ukraine : la France n'enverra pas de soldats

"Nous accompagnons les Ukrainiens en envoyant des équipements", a déclaré le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal, dimanche, sur le plateau de "Questions politiques", sur franceinfo et France Inter.
French President Emmanuel Macron (R) meets with Russian President Vladimir Putin (L) in Moscow on February 7, 2022, for talks in an effort to find common ground on Ukraine and NATO, at the start of a week of intense diplomacy over fears Russia is prepa...
French President Emmanuel Macron (R) meets with Russian President Vladimir Putin (L) in Moscow on February 7, 2022, for talks in an effort to find common ground on Ukraine and NATO, at the start of a week of intense diplomacy over fears Russia is prepa...

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Alors que l'offensive russe s'intensifie en Ukraine, la France ne va pas envoyer de troupes sur le terrain. "Cela a été exclu. Nous accompagnons les Ukrainiens en envoyant des équipements", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Gabriel attal, invité de l'émission "Questions politiques" sur franceinfo et France Inter, dimanche 27 février. "Nous continuons à en livrer : le président Zelensky a communiqué à [Emmanuel Macron] une liste très claire d'équipements dont il a besoin". Suivez la situation dans notre direct.

Le président ukrainien accepte de négocier avec la Russie, mais pas en Biélorussie. Alors que les troupes russes progressent en Ukraine, un front diplomatique va-t-il s'ouvrir ? Le Kremlin a assuré être prêt à négocier avec l'Ukraine, proposant comme lieu de rencontre Gomel, en Biélorussie. Le président ukrainien a aussitôt répondu. Il s'est dit prêt à des négociations avec Moscou, mais pas en Biélorussie, pays qui sert de base arrière à l'armée russe. "Varsovie, Bratislava, Budapest, Istanbul, Bakou. Nous les avons toutes proposées. Et n'importe quelle autre ville nous conviendrait du moment qu'on ne nous tire pas des roquettes dessus depuis son territoire ", a déclaré Volodymyr Zelensky.

Kiev résiste. La capitale est toujours ukrainienne, dimanche matin. Mais les forces russes accentuent la pression. Elles "poursuivent leur offensive pour verrouiller Kiev" après avoir "terminé leur regroupement" sur le front nord, a affirmé l'armée ukrainienne samedi soir. Des frappes ont touché, dans la nuit de samedi à dimanche, un dépôt pétrolier à Vassylkiv, à une trentaine de kilomètres au sud-ouest de Kiev. "La nuit passée fut dure, de nouveau des tirs, de nouveau des bombardements de quartiers habités, d'infrastructures civiles. Il n'y aujourd'hui rien que l'occupant ne considère pas comme une cible légitime", a déclaré, dimanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

Les Russes entrent dans Kharkiv. "Il y a eu une percée des véhicules légers de l'ennemi russe dans la ville de Kharkiv, y compris dans la partie centrale", a écrit sur Facebook, dimanche matin, le gouverneur de la région, Oleg Sinegoubov. Alors que les combats se poursuivent dans les rues de la deuxième ville du pays, il appelle les quelque 1,4 million d'habitants à ne pas sortir de chez eux. 

Nouvelles sanctions contre la Russie. Les Occidentaux vont exclure plusieurs banques russes de la plateforme Swift. "Poutine s'est embarqué dans la voie de la destruction de l'Ukraine. Mais ce faisant, il détruit l'avenir de son propre pays", a prévenu, samedi soir, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

L'Allemagne débloque une enveloppe exceptionnelle de 100 milliards d'euros pour moderniser sa défense. "Avec l'invasion de l'Ukraine, nous sommes entrés dans une nouvelle ère." Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est exprimé lors d'une séance extraordinaire du Bundestag. Alors que l'armée allemande souffre depuis des années d'un sous-équipement, il a annoncé une augmentation du budget pour la défense, qui pourrait atteindre plus de 2% de son Produit intérieur brut (PIB) par an, soit davantage que ce que demande l'Otan.

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