Les discussions vont tourner autour du thème : « Les BRICS et l'Afrique : partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ».
Du mardi 22 au jeudi 24 août, les dirigeants des BRICS, composés du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud, se réuniront au Centre de Conférences de Sandton, en banlieue de Johannesburg, pour le 15ᵉ sommet annuel de ce groupe économique influent. Le Sénégal aspire à rejoindre ce groupe, à en croire la diplomatie sud-africaine.
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Cette rencontre promet d'ouvrir de nouvelles perspectives pour les relations entre ces puissantes économies et le continent africain.
Le Sénégal candidat
Lors d'un point de presse tenue le lundi 7 août, Naledi Pandor, ministre sud-africaine des Affaires étrangères et des Relations internationales, a dévoilé une liste impressionnante de pays candidats à l'intégration des BRICS. Parmi ces prétendants figure le Sénégal, aux côtés d'autres nations africaines telles que le Nigéria, l'Algérie et l'Égypte. Il est également intéressant de noter que des acteurs majeurs de l'Asie tels que l'Arabie Saoudite et l'Iran manifestent un intérêt marqué pour cette alliance économique influente.
Rappelons que les BRICS sont un conglomérat des économies mondiales les plus dynamiques, regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. Ensemble, ces cinq pays représentent une part significative de la population mondiale, avec 3,2 milliards d'individus, soit 42 % de la population totale. De plus, ils contribuent à environ 25 % du produit intérieur brut (PIB) global, soulignant ainsi leur influence économique considérable à l'échelle mondiale.
L'aspiration du Sénégal à rejoindre les BRICS indique clairement un changement de dynamique économique et géopolitique en Afrique. Si cette démarche aboutit, elle pourrait renforcer la position de l'Afrique sur la scène internationale et favoriser une collaboration plus étroite avec certaines des économies les plus importantes de la planète. L'issue de cette rencontre à Johannesburg promet d'être cruciale pour l'avenir des relations internationales en constante évolution.