Pulse logo
Pulse Region
PUBLICITÉ

RDC : 15 personnes tuées dans un conflit foncier

À Kimpasi, dans l'ouest de la République démocratique du Congo, 15 membres d'une tribu dont deux chefs traditionnels ont été tués à la machette depuis vendredi.
RDC-illustration
RDC-illustration

Quinze personnes dont deux chefs traditionnels ont été tués depuis vendredi dans un territoire de l'ouest de la République démocratique du Congo par de présumés miliciens d'une tribu rivale. Lundi, "vers 4 heures du matin, le chef du village Kimpasi, dans le groupement de Kisia-Ngasi, a été tué dans sa résidence par des assaillants venus de Kwamouth", a déclaré Amédée Bangambuma, administrateur du territoire de Bagata, dans la province de Kwilu.

Dans ce groupement de Kisia-Ngasi, "douze villageois avaient été tués dans une ferme vendredi par des assaillants (...). Le chef du groupement venu s'enquérir de cette situation a aussi été tué", a-t-il ajouté, indiquant que toutes les victimes sont des membres de la communauté Teke et ont été tuées à la machette. Le groupement de Kisia-Ngasi se trouve dans une zone enclavée. Il n'y a pas sur place de forces de sécurité et le poste de police le plus proche est à environ 100 km, a expliqué M. Bangambuma.

deplacement de population en RDC

deplacement de population en RDC

PUBLICITÉ

Pour ce responsable administratif, les auteurs de ces tueries sont des miliciens venus "du territoire de Kwamouth, de l'autre côté de la rivière, et qui viennent agresser des Teke dans le territoire de Bagata", dans la province voisine de Kwilu. Les violences sont en recrudescence dans le pays d'Afrique centrale, à l'Est le M23 et l'AFD, groupe affilié à l'Etat Islamique, font des ravages tandis qu'au Nord et à l'Ouest, les violences tribales sévissent.

Recommandé Pour Vous
News
Senegal Société
2025-10-22T18:29:43+00:00
Une nouvelle tragédie migratoire a endeuillé la Méditerranée ce mercredi 22 octobre 2025. Une embarcation de fortune, partie des côtes tunisiennes avec une soixantaine de migrants à bord, a chaviré près de Salakta, dans le gouvernorat de Mahdia. Quarante personnes ont perdu la vie, dont des enfants, tandis qu’une trentaine d’autres ont pu être secourues par les garde-côtes tunisiens.
News
Senegal Société
2025-10-22T21:37:37+00:00
À l’issue du Conseil des ministres tenu ce mercredi 22 octobre 2025, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a procédé à plusieurs nominations touchant divers départements ministériels. Ces décisions traduisent la volonté du chef de l’État de renforcer l’efficacité de l’administration publique et d’assurer une meilleure répartition des responsabilités.
News
Senegal Société
2025-10-22T21:51:52+00:00
Une vaste opération menée par la Section de Recherches (SR) de Colobane a permis de démanteler un réseau d’escroquerie et de traite des personnes à Diamniadio. Trois individus, membres présumés de l’entreprise QNET, ont été interpellés et 47 victimes, originaires de plusieurs pays, ont été secourues.

Violences communautaires

15 personnes tuées dans un conflit foncier

15 personnes tuées dans un conflit foncier

PUBLICITÉ

Le territoire de Kwamouth est situé dans la province de Maï-Ndombe, en proie à des violences communautaires qui ont démarré en juin dernier autour d'un conflit foncier entre les Tekes, qui se considèrent comme originaires et propriétaires des villages situés le long du fleuve Congo sur une distance d'environ 200 kilomètres, et les Yaka, venus s'installer après eux.

Les violences, qui se sont ensuite étendues à la province du Kwilu, ont fait au moins 180 morts l'année dernière, selon le gouvernement de Kinshasa. Les Nations unies ont chiffré à plusieurs dizaines de milliers le nombre de déplacés, chassés de leurs villages par le conflit et dont certains se sont réfugiés au Congo-Brazzaville voisin.

illustration conflit communautaire

illustration conflit communautaire

PUBLICITÉ

Après une accalmie, les violences ont repris au début de ce mois, quand au moins 15 personnes ont été tuées dans l'attaque de deux villages par des hommes armés. Selon des témoignages, des centaines de Teke ont fui leurs villages et abandonné leurs champs. "Les Teke vivent dans un climat de grande panique, ils ont peur de se faire tuer à tout moment", a expliqué l'administrateur Bangambuma.

Abonnez-vous pour recevoir des mises à jour quotidiennes.