Annoncée ce lundi matin, la rencontre a donc été annulée à la dernière minute. La raison ? Un mouvement de femmes activistes s’était organisé pour saboter l’événement. Ces femmes, qui s’opposent à la médiatisation de Cheikh Yérim Seck, avaient mis en place un plan, lequel consistait à profiter de la tribune que comptait s’offrir le journaliste en brandissant des pancartes hostiles et en réclamant justice pour Louise, la jeune fille qui accuse le fils de Yérim de viol. Mis au parfum, le journaliste a dû surseoir à sa décision.
Cheikh Yérim Seck avait prévu hier lundi une conférence de presse pour réagir aux accusations de viol dont son fils fait l’objet, avant de reporter la séance sine die.
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Louise, une lycéenne âgée de 15 ans, accuse le fils du célèbre journaliste de l’avoir violée. Souleymane Sidy Seck, 19 ans, partage le même établissement scolaire que la victime présumée, à Saly, dans le département de Mbour.
La père de l'accusé, en l'occurrence Cheikh Yérim Seck a des antécédents judiciaires qui ne plaident pas en sa faveur. Le journaliste a été condamné à trois ans de prison ferme pour viol en septembre 2012, dans une affaire ultramédiatisée.