Affaire Cheikh Niass: Ça grogne dans la police

Ça rouspète fort dans les rangs de la Police Nationale. En cause, l’affaire Cheikh Niasse, décédé après une garde-à-vue.

Affaire-Cheikh-Niasse

Le lieutenant de police Ahmet Béchir Ndiaye relevé de ses fonctions de commissaire de Wakhinane solde ses comptes. Il a adressé à sa hiérarchie une lettre-recours dans laquelle il dénonce son affection à la Direction de la formation de la police. « Je précise que cette décision précipitée semble être l’aboutissement d’un acharnement lié à n malentendu survenu à Saint-Louis entre ma personne et une autorité qui a agi en revanchard, alors qu’elle aurait pu faire preuve d’un esprit de dépassement », râle-t-il. « C’est une situation humiliante que je suis en train de vivre, alors qu’elle me semble de loin beaucoup moins délicate que le suicide du détenu impliqué dans l’affaire Boy Djinné dans les locaux du commissariat central de Dakar », compare-t-il.

Il déplore son affectation sans qu’aucune enquête ne soit prise pour situer les responsabilités. « La police n’a pas eu assez de cran pour faire face à la clameur de protestation soulevée. En lieu et place de mon affectation, c’est plutôt un réflexe de solidarité que la hiérarchie devait développer. » Je ne me sens aucunement coupable de quelque faute que ce soit dans la conduite de cette affaire», se dédouane-t-il. « Je suis traumatisé et bouleversé. Mon honorabilité est entachée, ma réputation et celle de famille ternies », se désole-t-il.

ADVERTISEMENT

Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:

Email: temoin@pulse.sn

ADVERTISEMENT