Pulse logo
Pulse Region

Marche contre la Tunisie : Guy Marius Sagna et Cie interpelés !

Le député Guy Marius et le Secrétaire exécutif du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP) Gérard Koita ainsi que d’autres de leurs camarades viennent d'être arrêtés par la police ce samedi.
Guy Marius sagna arreté
Guy Marius sagna arreté

Ils étaient de passage à l'ambassade de la Tunisie au Sénégal pour déposer une lettre de protestation contre ce qu'ils qualifient " la chasse aux africains noirs en cours en Tunisie après les propos racistes et haineux du président tunisien." Le FRAPP et le député Guy Marius Sagna condamnent énergiquement les propos et traitements négrophobes provoqués par le président tunisien.

Ils tiennent "le gouvernement tunisien pour responsable de tout ce qui arrive aujourd'hui aux Noirs en Tunisie." Guy Marius Sagna et ses camarades exigent des excuses du président tunisien, l'arrêt de toutes les mesures négrophobes prises en Tunisie, la protection par l'État tunisien de tous les Noirs qui sont en Tunisie.

‘’Nous avions demandé à manifester pacifiquement devant l’ambassade de Tunisie. Cela a été interdit. Nous avons décidé de venir déposer une lettre de protestation. Mais, il y a plus de 300 policiers sur les lieux’’, déclarait le Guy Marius Sagna peu avant son interpellation. Ses camarades précisent pourtant qu’ils ne venaient pas pour manifester, mais pour déposer individuellement une lettre de protestation dans le but de dénoncer le comportement raciste des Tunisiens à l’égard des Africains Noirs.

Le mardi 21 février 2023 au soir, le communiqué du président de la République reprend à son compte cette rhétorique. Il y est question d’un « plan criminel préparé depuis le début de ce siècle afin de changer la composition démographique de la Tunisie ».

Tout comme le Parti nationaliste, le chef de l’État parle de criminalité et d’organisations recevant de l’argent de l’étranger pour participer à cette entreprise de peuplement. Devant les accusations de racisme, le président persiste et signe deux jours plus tard en parlant d’un « complot », tout en jouant sur la distinction entre les résidents légaux et les sans-papiers.

Prochain Article