La VAR dans l’espace public, est usitée non pas pour jeter la lumière sur des contentieux, sur des confusions, mais c’est un rappel bien à propos de gestes et de paroles de personnalités publiques qui ont tendance à jeter aux orties leurs principes. Leurs dires d’hier peuvent être vite oubliés pour adopter des positions que les circonstances et les contextes leur dictent. L’actuel ministre des Affaires étrangères est ainsi rattrapé par un passé récent.
Contradictions : Madior contre Madior
Si le journal Bès bi rappelle les propos du Professeur Ismaëla Madior Fall, c’est sans doute pour lui montrer ses contradictions évidentes.
Ismaila Madior Fall
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En 2011, il affirme que « la Commission électorale nationale autonome subsiste toujours car son existence est laissée à la discrétion du législateur. La permanence de la Cena est un indice de la stabilisation de son statut. Il serait néanmoins plus judicieux de s’orienter vers la constitutionnalisation de celle-ci, la mettant ainsi définitivement à l’abri des majorités de circonstance qui seraient tentées de la modeler en fonction de leurs exigences et préoccupations partisanes », avant d’ajouter que « contrairement à l’Onel, la Cena est une structure pérenne. Une fois nommés, les membres ne peuvent plus être révoqués ou démis de leurs fonctions.»
De belles propositions qui jurent d’avec sa position d’aujourd’hui. Madior prend ainsi le contre-pied de Madior. Heureusement pour lui, il n’est pas le seul dans cette situation. Il y a tellement de paradoxes chez nous.
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