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Omart City : 2 ans de prison requis contre la "tante" de Diomaye et 3 ans contre Guissé

Mamadou Abdoulaye Guissé, promoteur du projet fantôme « Omart City » a été jugé hier devant le tribunal de Pikine Guédiwaye. Le parquet a requis trois ans de prison ferme contre lui et deux ans ferme contre la fausse tante du Président Diomaye Faye.

Le tribunal de Pikine-Guédiawaye a évoqué, hier mardi 9 septembre 2025, le dossier explosif « Omart City ». Dans cette affaire, plus de 200 personnes se sont constituées parties civiles, portant le nombre total de plaignants à plus de 3 000. Face à cette mobilisation des victimes, le parquet a été ferme. « Nous demandons trois ans de prison ferme contre Abdoulaye Mamadou Guissé », a déclaré le représentant du ministère public.

hôpital Pikine

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Le procureur a également requis deux ans ferme contre Pape Boubacar Camara, directeur de cabinet de Guissé, ainsi que la même peine contre Khady Faye, présentée comme la « fausse tante » de Bassirou Diomaye Faye. Le délibéré est attendu le 14 octobre prochain. Abdoulaye Mamadou Guissé et ses co-prévenus sont poursuivis pour escroquerie, blanchiment de capitaux et association de malfaiteurs.

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Guissé avait fait croire à un projet de logements sociaux avant de déployer plusieurs antennes au niveau national.Les futurs acquéreurs, souvent organisés en groupement ou en GIE, devaient remettre dans un premier temps 5500 FCFA pour des frais d'adhésion.Une partie de cette somme lui était versée pour la prise en compte des charges de l'OMART. Aucune décharge n'était délivrée aux groupements et aucune comptabilité nétait également faite.

Lire plus : https://www.pulse.sn/articles/news/affaire-omart-city-tout-sur-une-vaste-escroquerie-pyramidale-2024120208462250145

Omart City : 2 ans de prison requis contre la "tante" de Diomaye et 3 ans contre Guissé
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En attendant la disponibilité des "logements", Guissé, qui empochait une belle somme à l'addition, faisait croire aux groupements qu'ils leur faisaient des financements pour leurs projets alors qu'il s'agissait d'une partie de l'argent escroqué. L'enquête de la gendarmerie a finalement révélé que le projet des logements sociaux était fictif. En effet, l'OMART ne dispose d'aucune parcelle de terre, ni de convention avec des partenaires financiers pour la construction de logements sociaux.

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