« L’état désastreux de la Poste sénégalaise en dépit de la très haute qualification des responsables des différents secteurs et du professionnalisme de leurs collaborateurs, les tonitruantes opérations coup de poing concernant les chemins de fer du Sénégal et le mépris pour les chevaux, confiés aux amis au lieu d’être placés entre des mains expertes, montrent que Macky SALL n’avait pas l’intention d’assurer à notre pays le parcours de la distance qui sépare le Sénégal du point de départ A (indésirable) au point d’arrivée B (désirable) sur la période politique qui lui était impartie ».
En démocratie, une opposition forte vaut mieux que des larbins...
Macky SALLL
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La charge est lourde. Elle ne vient pas de Guy Marius Sagna, activiste, opposant et député qui mène un combat contre toutes « les victimes de l’injustice ». Elle n’est pas d’Ousmane Sonko, opposant numéro 1 su régime. C’est un conseiller spécial à la présidence qui réagit ainsi. Il fait le procès de Macky Sall après lui avoir dit de cesser les subterfuges, les bais et les njuuc-njaac. Après lui avoir rappelé qu’il est là depuis et qu’il s’est « beaucoup sacrifié », qu’il a « donné de l’or » et sa force. Qu’il a été « sous-utilisé ».
« Au cours de 12 ans passés à la tête de l’Etat du Sénégal, le président Macky SALL s’est refusé à accepter de gaieté de cœur les notes intellectuelles, politiques, économiques, et culturelles grâce auxquelles un chef d’Etat d’un pays démocratique comme le nôtre s’approprie le socle doctrinaire sans lequel l’action collective de développement économique et social est vouée à l’échec ».
« Dieu me préserve de mes amis, mes ennemis, je m’en charge ». Macky aurait pu entonner cette prière. C’est en pareil contexte qu’on se rend compte, qu’en démocratie, une opposition forte vaut mieux que des larbins, des dame de compagnie prêts à quitter la barque qui chavire.
