L’ex-Première ministre, en froid avec le Président de la République, s’est s’exprimée sur son avenir politique et sa posture au sein de l’hémicycle. Et le divorce entre elle et Macky Sall est consommé. Dans une déclaration de presse faite ce dimanche 25 septembre, elle a annoncé qu’elle va saisir dès demain lundi, le président de l’Assemblée nationale, Dr Amadou Mame Diop, pour lui signifier sa volonté de démissionner du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY).
En préférant à son ancienne Première ministre, qui avait été tête de liste de la coalition présidentielle lors des législatives, Mame Amadou Diop pour présider l’Assemblée nationale, Macky Sall vient de perdre l’une de ses plus anciennes alliées ?
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« Je veux être députée non inscrite », a-t-elle dit, martelant qu’elle « reste à l’Assemblée nationale pour défendre les intérêts exclusifs du peuple sénégalais ». Avant, elle a souligné, évoquant la présidentielle 2024, qu’elle « y pense intensément. » Elle a d’ailleurs donné rendez-vous aux Sénégalais. l'ex présidente du CESE va annoncer sa candidature à la prochaine présidentielle de 2024. Mimi Touré prépare déjà ses proches, amis et soutiens à sa candidature. Elle les engage à se lancer, dès maintenant, à la collecte des parrains.
Une liste de parrains qu'elle voudrait bien sécuriser. "Il faudrait que chacun d'entre nous s'engage à mettre en place ses Mimi 2024 sur le terrain avec la fiche sera partagée. Une fois remplie, elle sera sécurisée dans la base de données nationales", a-t-elle recommandé.
"Ainsi, nous serons bien préparés pour la collecte de parrainages l'année prochaine", ajoute Mimi. Elle connait bien cet exercice, pour avoir coordonné le pôle parrainage du candidat sortant, Macky Sall, à la dernière Présidentielle de 2019, et la collecte des parrains des listes de BBY aux législatives du 31 juillet 2019.
Mon problème avec Macky, c'est le 3e mandat
Selon elle, « la divergence fondamentale » entre elle et le chef de l’État, Macky Sall, repose sur le 3e mandat. Se présentant comme une militante de la limitation des mandats, elle continue de clamer que « c’est un 3e mandat impossible juridiquement et moralement ». Aujourd’hui, elle a souligné que le président Macky Sall doit respecter « à la lettre » ses engagements déjà pris dans ce sens.