Dans le cadre des parrainages en perspective de la présidentielle 2024, les avocats d'Ousmane Sonko ont « déposé devant le Tribunal administratif un référé liberté contre la décision de la DGE relative aux formulaires de parrainage ». Cette action intervient après que la Direction Générale des Élections (DGE) a convoqué les mandataires pour la remise des formulaires de parrainage le 29 septembre. Ayib Daffé, représentant de la coalition Sonko2024, a cependant été éconduit par la DGE lorsqu'il s'est agi de récupérer les fiches en question.
Les avocats de Sonko, notamment Juan Branco, accusent le Bâtonnier de l’Ordre des avocats de les « empêcher de s'exprimer publiquement ».
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Juan Branco a également accusé le Bâtonnier de l'Ordre des avocats, Mamadou Seck, de limiter la liberté d'expression de ses confrères depuis près de six mois en refusant de répondre à leurs demandes d'autorisation d'expression.
À ce propos, Juan Branco a déclaré : « Nous avons alerté les autorités et travaillons d'arrache-pied pour mettre fin à cette situation ».
Par ailleurs, le 20 septembre 2023, les avocats de l’Ousmane Sonko ont déposé des requêtes auprès de la Cour de justice de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ils demandent à la Cour d’ordonner la suspension par l’État du Sénégal de la mesure de dissolution du parti Pastef ainsi que le rétablissement provisoire de ce parti dans ses droits politiques en perspective de l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Selon Me Juan Branco, la Cour de justice de la CEDEAO a donné 30 jours au Sénégal pour répondre aux allégations préparées par son confrère Clédor Ciré Ly.