Présidentielle 2024 : les deux 'K' éligibles, Sonko bloqué

Le dialogue politique a trouvé un accord pour la modification de la Loi L28 intégrant l'éligibilité de Karim Wade et Khalifa Sall à la Présidentielle de 2024. Sauf pour Ousmane Sonko.

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Khalifa Sall et Karim Wade vont recouvrer leur éligibilité pour participer à l’élection Présidentielle de 2024, et pour cause. Un accord sur la modification des articles L28 et L29 du Code électoral a permis à Khalifa Sall et Karim Wade de recouvrer leurs droits civiques et politiques.

Pour la modification de l’article L28 du Code électoral, la Commission politique a validé, par un consensus, la proposition de la société civile relativement à l’introduction de la grâce, rapporte L'OBS. Il faut dire que l’introduction de la grâce en révision de l’article L 28 du Code électoral va permettre au candidat qui a bénéficié d’une grâce d’échapper à une invalidation de son dossier.

« Même si on est gracié, il faut d’abord purger la peine prononcée par le juge», avait exigé le pôle de la majorité. Ce qui a été accepté. Le même article L28 du Code électoral a aussi permis de régler la question des amendes liées à la condamnation.

La Commission politique du dialogue national a aussi réglé le problème de l’inéligibilité permanente par la modification de l’article L29 du Code électoral pour dire que tous ceux qui ont fini de purger leurs peines, sauf pour les cas de crimes, de détournements de deniers publics ou de trafics de stupéfiants, peuvent retrouver leurs droits civiques et politiques après une période probatoire de cinq (5) ans.

Sonko out ?

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Ousmane Sonko serait le grand perdant du dialogue politique. Ni Khalifa Sall ni le Pds n’a défendu son éligibilité excepté la Société civile. Selon ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce mercredi, la proposition de cette dernière qui aurait permis au leader de Pastef d’être candidat en 2024, malgré ses condamnations, n’a pas été retenue.

L’introduction de la grâce en révision de l’article L 28 du Code électoral va permettre au candidat qui a bénéficié d’une grâce d’échapper à une invalidation de son dossier que s'il a purgé sa peine.

Ce n'est pas le cas pour le leader de Pastef condamné à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse. Car même si on est gracié, ça n’enlève pas les peines et ça reste dans le casier judiciaire, ce qui peut être un motif de rejet de la candidature.

La grâce ne suspend pas les condamnations, le délit continue de figurer dans le casier judiciaire et comme c’est une affaire de candidature, le Conseil constitutionnel peut, sur cette base-là, rejeter le dossier.

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