Quand les opposants se battent… [Opinion du Contributeur]

Les hommes politiques sont d’attaque pour cette dernière ligne droite vers les législatives du 31 juillet 2022.

Législatives de juillet 2022 : en qualifiant les listes électorales des autres coalitions de chevaux de Troie, Ousmane Sonko s'est attiré la foudre des cadres d'AAR SENEGAL

La riposte de la coalition Aar Sénégal à Ousmane Sonko qui aurait traité certains opposants comme étant sous la solde de Macky Sall, en dit long sur les relations entre opposants. En qualifiant le leader de Pastef de menteur, de manipulateur, Thierno Bocoum et ses camarades ont élevé très haut la barre de la discorde. C’est comme si les auteurs du communiqué largement partagé et assumé, attendaient ce moment pour solder des comptes.

C’est vrai qu’Aar Sénégal a été longtemps considérée par nombre de partisans de Sonko comme roulant pour le camp du régime. C’est vrai que cette coalition essuie souvent des critiques à cause de ses critiques contre Yewwi Askan Wi et de son leader. C’est vrai qu’ils sont considérés par des « patriotes » comme une opposition de l’opposition mais les mots utilisés pour rétorquer sont particulièrement chargés à l’image des déclarations incriminées.

Une réponse du berger à la bergère susceptible de fermer toutes les fenêtres, toutes les portes d’éventuelles retrouvailles dans une perspective immédiate. Tant pis pour eux. En démocratie, les divergences entre opposants devraient être dans l'ordre normal des choses même si le pouvoir peut en tirer profit.

L'opinion qui n'est pas forcément partisane a besoin de plus de visibilité, de lisibilité sur la démarche des uns et des autres. Les attaques et contre-attaques nous renseignent davantage sur ceux-là qui veulent nous diriger.

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