Sonko blanchit Khalifa Sall

En conférence de presse, Ousmane Sonko a brisé le silence sur la tempête qui s’abat sur Yewwi Askan Wi.

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À propos de la liste départementale Yewwi de Dakar rejetée par la DGE pour non-respect de la parité, il défend Khalifa Sall. « Tout le procès que certains ont essayé de faire contre lui (Ndlr : Khalifa Sall) est faux… » D’après Sonko, « il n’y a aucun complot encore moins une quelconque implication de la majorité présidentielle pour saboter la liste Yewwi de Dakar. »

Sur la sortie de Farba Ngom qui a cité nommément Saliou Sarr, Sonko atteste qu'il ne s'agit que de « spéculations. » Le leader du Pastef a aussi invité les membres de la société civile qui ne « disent pas la vérité, pour avoir reçu de l'argent du pouvoir, de se taire ».

Il sermonne les leaders

Ousmane Sonko est également revenu sur certains points de désaccords avec les membres de la coalition sur les investitures. D’abord, il a tenu à recadrer certains leaders « nombrilistes » qui, selon lui, veulent mettre leur intérêt personnel au-dessus de l’intérêt général. « Ces petites frustrations inhérentes à toute investiture, ne devraient être la raison pour que la coalition vole en éclats », martèle le maire de Ziguinchor aux frondeurs de Yewwi tout en les appelant à rejoindre les rangs pour la préservation de l’esprit de groupe.

Il rembobine : « beaucoup de listes ont été annulées pour défaut de parrainage, mais il n’y a pas eu tout ce tollé. Une liste départementale de Yewwi Askan wi -même si c’est la plus importante puisqu’il s’agit de Dakar a été annulée et il y a eu une énorme polémique. C’est la preuve que Yewwi suscite un grand intérêt et un espoir énorme auprès du peuple. Aucun leader ne doit perdre cela de vue. Et, cela est valable pour tout leader, moi y compris. Le peuple ne nous doit plus rien mais attend de nous qu’on mette de côté, nos égos surdimensionnés et nos intérêts crypto personnels ».

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D’après Ousmane Sonko, si les investitures ont été aussi tumultueuses, c’est parce que l’écrasante majorité des leaders ont opté pour la facilité en se réfugiant sur la liste nationale. « On s’est réuni dans cette salle (au siège de Taxawu Sénégal) il y a à peine 15 jours. On avait proposé que 70% des leaders aillent compétir sur les listes départementales. Tous les leaders ont voulu se réfugier sur la liste nationale », dénonce Sonko.

Avant d’ajouter que : « sur 30 leaders, tous les 26 ont choisi d’aller sur la liste nationale. Seuls quatre leaders avaient pris la décision d’aller au front dans leur département respectif (Moussa Diop, Dianté, Babacar Diop et Abdou Karim Fall). 25 hommes pour 53 sièges, si on intègre la parité cela veut dire qu’on est déjà à 50. Aucune coalition n’est capable de rafler 50 sièges sur la liste nationale. »

Étant restés des heures sans trouver de solution, la décision a été prise de laisser à Khalifa Sall le soin de faire les investitures, a clarifié Sonko.

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