L'audience entre le Premier ministre et Président du parti Pastef et les artistes engagés dans le "PROJET" a servi de prétexte à Ousmane Sonko pour s'attaquer à l'opposition.
- "Nous avons une opposition poule mouillée"
Il a vivement critiqué l'opposition qu'il traite de "poule mouillée", préférant rester en retrait plutôt que de descendre sur le terrain, tout en finançant des insulteurs.
« Quiconque s’oppose n’a qu’à sortir. On ne connaît pas l’État de grâce, mais le combat. On n’offense personne, mais quiconque nous offense nous trouvera sur son chemin », a-t-il averti.
Sonko n’a pas manqué de dénoncer ce qu’il perçoit comme une opposition opportuniste, à laquelle appartient Bougane Guèye.
« Une opposition sac à main, une opposition qui passe tout son temps à attendre des brouilles entre Sonko et le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ne nous ébranle pas », a-t-il ajouté.
- "Nous n'avons pas besoin d'un état de grâce, c'est pour les faibles"
Ousmane Sonko rejette l’idée d’un « état de grâce, » qu’il considère comme une faiblesse.
Le leader de Pastef en lançant une pique au premier ministre Amadou Ba, dira que le gouvernement n'a pas besoin d'État de grâce.
Ousmane Sonko dans la foulée, pousse tous les opposants à s’affirmer. « Dans un pays démocratique, leur rappelle-t-il qu'il faut bien une opposition qui s'oppose.
"Il faut aussi que les sénégalais sachent que cet État de grâce, nous n'en avons vraiment pas besoin. Nous savons ce que nous faisons et nous allons atteindre notre objectif", a déclaré le leader du Pastef.
"L’état de grâce, c’est pour les faibles, et nous n’en avons pas besoin, surtout venant d’une opposition qui passe son temps à espérer des divisions entre Diomaye et moi", rembobine-t-il
"Aucun ténor de l’opposition n’ose sortir pour s’exprimer, mais ils financent des insulteurs. Ces pratiques vont cesser, comme je l’avais déjà dit au Grand-théâtre. Certains ont été arrêtés, et ils n’ont même pas trouvé d’avocats", ressasse-t-il.
Il affirme que ces pratiques cesseront et réitère son engagement envers le débat d’idées tout en mettant un terme aux attaques personnelles.
"Nous sommes dans un état de droit, chacun a le droit de donner son opinion, mais les insultes et les attaques personnelles, c’est terminé. Je suis prêt à débattre avec tout le monde, mais certaines pratiques ne seront plus tolérées".