D'emblée, Macky Sall a demandé à tous les Sénégalais de ne pas oublier la Covid-19 qui, malgré une faible baisse les mois derniers, a repris sa montée.
Il a, par la suite, prié pour la paix dans le monde évoquant ainsi la guerre en Ukraine qui a entrainé des conséquences socio-économiques et dont le Sénégal n’est pas épargné. « Je voudrais aussi prier pour la paix dans le monde, la paix en Ukraine. Parce que cette guerre est entrain de créer des situations dramatiques dans le monde. Des conséquences économiques et sociales sans précédent. Donc, tout traitement porté aux conséquences de la guerre ne sera qu’un traitement, a postériori, nous devons tout faire, et la communauté nationale et internationale doit se mobiliser », a-t-il déclaré.
Non sans inviter les « deux Présidents : Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ainsi que tous les chefs d’Etat des pays acteurs de cette crise de privilégier la désescalade et d’arriver à un accord de paix qui permettent au monde d’éviter les souffrances que nous vivons présentement à travers la planète ».
Les mises en garde aux acteurs politiques
Le président de la République a abordé la question de la campagne électorale pour les élections législatives du 31 juillet 2022, ouverte ce dimanche, jour de la célébration de la fête de la Tabaski. Macky Sall a invité les acteurs politiques à qui il a d'abord rappelé que "cette période n'est pas une période de non droit", à maintenir "l’harmonie, dans la diversité et dans l’unité ». Comme pour les mettre en garde de tout déraillement.
Le chef de l’Etat a tenu à les informer que : « l’Etat restera vigilant pour que cette période de 21 jours soient une période électorale et non une campagne de violence ». Et de poursuivre : « le 31 juillet, que tous les citoyens qui le désirent puisent se rendre dans les urnes et exprimer leur vote comme ils l’ont toujours fait ».
Macky Sall a aussi invité les acteurs politiques « à éviter les caravanes qui se croisent, les bagarres, le recrutement des personnes qui sèment la terreur et la désolation. Les instructions ont été déjà donné au ministère de l’Intérieur, Antoine Felix Diome, au ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, pour que la sécurité soit assurée partout sur le territoire national et que le vote se passe dans le calme et dans la sérénité » .