Abus de confiance : un business de «crypto monnaie» tourne au vinaigre !

La dame C. C. Biagui ne sait plus à quel saint se vouer. Elle est poursuivie par M. Diop pour abus de confiance. Elle avait fait adhérer ce dernier à un business nommé «crypto monnaie» et qui a mal tourné, selon le récit de L'As quotidien dans sa parution du jour.

arnaque-cryptomonnaie

Elle sera fixée sur son sort le 29 janvier prochain. La dame C. C. Biagui est poursuivie pour abus de confiance au préjudice de M. Diop. Elle était devant la barre des flagrants délits de Dakar. Mais elle a botté en touche les accusations. Elle dit avoir investi dans le business de la crypto monnaie plusieurs millions.

Dans sa narration des faits, M. Diop a investi à hauteur de 500 mille francs dans cette affaire. «Chaque lundi, il devait recevoir 15 mille francs via wave ou orange money. Je suis souscripteur auprès de Salim comme lui. Ce dernier lui a versé 200 mille francs. Je suis un simple intermédiaire», dit-elle.

Elle renseigne que Salim lui donne les fonds en mains propres et elle les reverse par la suite à la partie civile. A l’en croire, elle a investi 40 millions dans la crypto monnaie. «J'y ai adhéré en 2021 lorsque j'ai fait la connaissance de Salim. Je suis vendeuse de produits bio», a déclaré la prévenue. Enseignant de profession, le plaignant réclame 300 mille francs à la mise en cause. Dans ses explications, il a connu la prévenue par l'intermédiaire de S. A. Ndour, sa collègue.

«Pour adhérer à ce projet de crypto monnaie, elle m'a demandé 500 mille francs. J’ai déposé ladite somme en janvier 2022 avant de signer un contrat avec elle. Elle m'avait promis 15 mille francs à la fin de chaque semaine. Des dividendes que je ne recevais plus depuis mars. Quand je me suis rendue chez elle au mois d’août, elle m'a versé 200 mille francs. Par la suite, je n'arrivais plus à la joindre. Je ne connais pas Salim », a-t-il relaté.

La partie civile réclame 300 mille francs pour la réparation du préjudice. Le témoin, S. A. Ndour informe que la partie civile est un de ses collègues. «J'ai adhéré à la crypto monnaie au même titre que lui. On recevait un versement hebdomadaire. Au bout de quatre mois, les problèmes ont démarré. On nous a demandé de rassembler nos contrats. Dans ce business, il y a toujours des risques, raison pour laquelle je n'ai pas jugé néces saire de porter plainte», a-t-elle signifié.

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De l’avis du conseiller de la défense, Me Preira, sa cliente a servi d’intermédiaire dans l’opération. «Dans le business de crypto monnaie, vous investissez 500 mille francs et vous recevez 15 mille francs à la fin de chaque semaine. La société de cryptomonnaie est gérée par Salim qui fait l'objet de poursuites. Ma cliente est victime au même titre que la partie civile.

Pis, on ne peut pas mettre en cause la bonne foi de ma cliente qui a perdu plus de 40 millions. Toutes les victimes se sont réunies en collectif. M. Diop est le seul à porter plainte contre ma cliente», a plaidé Me Preira qui a sollicité la relaxe. Délibéré au 29 janvier prochain.

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