Il s’agit de l’infirmière nommée A.D et de l’aide-infirmière répondant au nom de C. Mboup. Elles sont poursuivies pour délaissement d’enfants dans un lieu solitaire ayant entraîné la mise en danger la vie d’autrui. Les mises en cause sont placées en garde à vue dans les locaux du commissariat de Tivaouane. Elles seront déférées au parquet aujourd’hui lundi 30 Mai 2022.
L’enquête sur l’incendie survenu à l’hôpital de Tivaouane ayant causé la mort de 11 bébés avance à pas de géant. La Dic (Division des Investigations Criminelles) en charge du dossier, a procédé hier dimanche 30 Mai 2022, à l’arrestation de deux agents membres du personnel.
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Les éléments de l’enquête ont révélé que les deux mises en cause devaient assurer la surveillance assidue au niveau de la salle de néonatalogie. Elles ne s’y trouvaient pas quand la salle prenait feu. Mais elles ont soutenu qu’elles se trouvaient bien dans l’unité de néonatalogie. D’ailleurs, l’une des infirmières a été conduite à la pédiatrie pour une reconstitution des faits. Les deux médecins pédiatres et les deux sages-femmes sont libre pour le moment, mais ils ne sont pas encore édifiés sur leur sort. Pour le moment, aucune charge pénale n’a été retenue contre le quarté.
Informés de l’arrestation des deux infirmières, les agents sanitaires de l’hôpital ont convoqué aujourd’hui lundi une assemblée générale devant l’hôpital, renseigne pour sa part L’OBS. Ils promettent de se faire entendre, car pour eux, les infirmières n’ont pas causé l’incendie.
À signaler que c’est hier dimanche 29 mai 2022 dans l’après-midi que les 11 nouveaux nés, selon le bilan officiel, ont été inhumés au cimetière "Xalxouss" de Tivaouane.