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Encore une scène d'horreur dans la banlieue dakaroise

Pour corriger son fils qui a volé 500 FCFA, elle trempe les deux mains de son fils de 4 ans dans une marmite remplie d’eau bouillante
Sapeurs pompiers
Sapeurs pompiers

Le pire a été frôlé au quartier dakarois de Grand-Médine. La dame Aïssata Bah, guinéenne, a trempé les mains de son fils de 4 ans dans une marmite d’eau bouillante, pour un supposé vol de 500 FCFA.

L’affaire qui a fini sur la table du procureur de la République, a été héritée par les limiers de la Sûreté urbaine de Dakar qui a arrêté Harouna Bah, époux de la dame incriminée, en cavale.

Selon des sources de L’Observateur, cette affaire de maltraitance, également qualifiée de violence et voie de fait, de coups et blessures volontaires…, remonte au 8 août 2024.

Ce jour, les voisins immédiats qui partagent le même immeuble (R+) avec le couple guinéen Harouna Bah et son épouse Aïssata Bah, sont atterrés par les cris et pleurs de leur fils S. Bah (4 ans), qui se tordait de douleurs atroces sur les deux mains.

Les voisins vont très vite cerner les contours de la barbarie. Le niveau de cette violence inouïe est soufflé dans les détails à la dame Aïssatou Diouf, Président des relais communautaires (Badiénou Gokh), de Grand-Médine.

Celle-ci va remonter l’information, en prenant langue avec la dame Colette Nd.Y. Ndiaye, chef du service de l'Action éducative en milieu ouvert (Aemo) du secteur de Grand-Dakar.

Pour en avoir le cœur net, Colette Nd.Y. Ndiaye s’est présentée au domicile du couple Bah, sis derrière le terminus du «Brt» du pôle d'échange de Grand-Médine.

A l’occasion, la dame A. Bah a fini par avouer avoir effectivement trempé les deux mains de son garçon dans une marmite remplie d'eau bouillante. Ceci, précise-t-elle, parce que le garçon lui aurait volé la somme de 500 FCFA.

Atterré par une telle barbarie et les souffrances du môme, la patronne de l’Aemo du secteur de Grand-Dakar met en branle la machine judiciaire. Le procureur de la République entre dans la danse et le dossier est confié aux hommes du Commissaire Bara Sankharé de la Sûreté urbaine (Su) de Dakar.

Ayant ouvert une enquête, les policiers de la Su ont débarqué à Grand-Médine, au domicile du couple guinéen. En l’absence de la dame A. Bah (entrée en cavale), les enquêteurs ont mis le grappin sur le chef de famille, H. Bah.

Il sera placé en garde à vue pour les nécessités de l’enquête qui vont révéler sa responsabilité pénale dans cette affaire.

Les investigations poussées et les confidences du mis en cause ont fini par corroborer que H. Bah a cherché à dissimuler l’affaire pour protéger son épouse d’une poursuite pénale.

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