Faux billets : Encore 3 milliards Fcfa saisis, le commissaire et ses agents échappent à la mort

Les policiers du commissariat de la Médina qui procédaient à une opération de saisie de faux billets de banque et de billets noirs au domicile du présumé faux monnayeur ont failli passer de vie à trépas.

FAUX-BILLETS-F-CFA

Les policiers du commissariat de la Médina qui procédaient à une opération de saisie de faux billets de banque et de billets noirs au domicile du présumé faux monnayeur ont failli passer de vie à trépas.

Nouvelle découverte dans l’affaire des faux billets saisis dans la nuit du 22 au 23 décembre dernier entre Colobane, Mermoz et la Vdn. Après la première saisie de 1,5 milliard de Fcfa, la police de la Médina a mis la main sur une malle en fer contenant près de 3 milliards de Fcfa en faux retrouvé au domicile du présumé cerveau Cheikh Kane.

L’affaire de la grosse saisie de faux billets de banque et de billets noirs a failli coûter la vie au commissaire de police du 4ème arrondissement de la Médina, El Hadji Aly Sow, et quelques-uns de ses agents de terrain opérant en civil et communément appelés éléments de la brigade de recherche. Tout a commencé mercredi dernier lorsque les flics lancent une opération de sécurisation dans leur secteur de compétence et fouillent de fond en comble les différents endroits chauds des milieux interlopes de la localité. Soudain, ils tombent sur un véhicule de type 4x4 de marque Hyundai Tucson et décident de contrôler la bagnole. Ils immobilisent net le véhicule, se présentent devant le conducteur et réclament les pièces de la voiture. Celui-ci s’exécute sans broncher. Mais, dotés d’un flair de chat, les agents promènent le regard sur la carrosserie de la caisse, tournent tout autour et demandent au chauffeur d’ouvrir la malle arrière pour une vérification. Le chauffeur ouvre la malle. Divine surprise ! Les flics en civil tombent sur un sachet en plastique de couleur jaune, y jettent un regard et découvrent une importante quantité de billets noirs. Ils soumettent à un sommaire interrogatoire le chauffeur. Qui panique et s’emmêle les pinceaux dans ses réponses tirées par les cheveux. Les agents l’embarquent et le conduisent avec la bagnole contenant les billets en question comme pièce à conviction au commissariat pour les faits incriminés.

Une fois au commissariat, le mis en cause téléphone aussitôt à son épouse et lui demande en pulaar de se débarrasser en toute vitesse du stock de faux billets et autres billets noirs dans la maison. Il enchaîne dans un débit saccadé, lui indique l’emplacement de la niche à faux billets dans la concession et lui demande de passer par la fenêtre car la porte est verrouillée. Le chef de poste du jour au commissariat – qui se trouve à côté - entend toute la conversation téléphonique, bondit de son siège, débarque dans le bureau de leur chef de service et lui rapporte tout. Commissaire Sow manque de s’arracher le cuir chevelu, sort en catastrophe de son bureau et ordonne la conduite immédiate du mis en cause interpellé à son domicile pour une perquisition. Il embarque en vitesse dans un véhicule avec quelques agents de terrain ainsi que le présumé faussaire et prend la direction de la maison de celui-ci. Mais, en cours de route, pendant que les policiers et le mis en cause errent dans Liberté 6, un camion roulant à vive allure déboule d’une ruelle et fonce droit sur leur véhicule, qui manœuvre et peine à dégager la chaussée. Le choc devient alors inévitable. Le gros porteur surprend la voiture par-derrière et la cogne avec violence. L’arrière de la bagnole est vite transformé en un amas de ferraille. Mais, Commissaire Sow et ses hommes se retrouvent tous avec des blessures corporelles, excepté le présumé faussaire qui n’a eu aucune égratignure sur le corps. «Le commissaire et ses agents l’ont échappé belle. Ils auraient tous perdu la vie dans l’accident s’ils n’étaient pas dans la même voiture avec le mis en cause, qui est mystiquement dangereux et blindé».

Chez le faussaire, les membres de la famille s’opposent à la perquisition. Une violente bataille rangée éclate dans la maison. Mais, face à la supériorité numérique, les flics opèrent un repli stratégique, maintiennent tout de même l’étau autour de la bande de malfaiteurs et sollicitent d’urgence un renfort auprès de Poker 2, appelé aussi chef de la Sûreté urbaine (Su) de Dakar. Celui-ci active ses hommes, qui débarquent en mission commando sur les lieux, neutralisent les assaillants et les jettent dans la fourgonnette de police.

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