Kaffrine : l’épouse de l'émigré accouche et enterre vivant son nouveau-né

Le populeux quartier Guinaw Rail de Kaffrine est secoué par une rocambolesque histoire d’infanticide.

Bébé Sénégal

Khady Guèye, épouse d’un émigré établi en Italie croupit depuis hier à la maison d’arrêt et de correction (Mac) de Kaolack. Contractant une grossesse hors mariage, elle a accouché avant d'enterrer vivant son nouveau-né. Ce, après avoir accouché en plein jour et sans assistance dans le domicile familial.

Les faits ont eu lieu dimanche passé, aux environs de 11H. D'après le récit de L'Obs, alors que la quasi-totalité de ses voisins du quartier Guinaw Rail de la commune de Kaffrine, étaient à un récital de Coran, la dame Khady Guèye qui a contracté une grossesse issue de ses relations extraconjugales, sent la délivrance sonner.

Après 9 mois de grossesse qui n’a jamais attiré l’attention, même de ses proches parents, Khady Guèye, se tordant de douleurs intenses, se retire dans sa chambre. Seule dans la pièce, elle parvient à donner naissance à un bébé de sexe masculin.

Seulement, avec l’arrivée dans la même semaine de son mari qui doit venir passer ses vacances à ses côtés dans le Ndoucoumane, cette mère de famille de deux (02) enfants décide de se débarrasser de son nouveau-né.

Fruit de ses injonctions sexuelles avec un autre homme. Ainsi, sans tarder, elle se dirige derrière les toilettes du domicile familial, y creuse un trou et enterre vivant son petit garçon qu’elle met soigneusement dans un sachet. Avant de retourner tranquillement dans sa chambre se coucher.

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Sans attirer l’attention des membres de sa famille, Khady Guèye, une employée de la Sonaged (la nouvelle société nationale de gestion des déchets solides), va, dès le lendemain matin, se rendre à son travail.

Malheureusement, contre toute attente, mercredi passé, aux environs de 10 H, l’attention des garçons de son quartier, jouant au football, derrière le domicile des Guèye, est attirée par une odeur nauséabonde. Ils s’en ouvrent alors à leur tante. Cette dernière qui se trouve être la belle-sœur de l’épouse de l'émigré, pense qu’il s’agit peut-être des peaux de moutons de la fête de Tabaski mal enfouies par les enfants.

Elle décide alors de reprendre le travail tout en voulant creuser un grand trou. Et au moment de retirer ce qu’elle pensait être de la peau de mouton, la dame tombe sur l’un des bras du nouveau-né.

En réalité, sa belle-sœur a mal enterré son bébé mis en sachet dans la précipitation. Prise de panique, mais ne pouvant surtout pas réaliser ce qu’elle venait de découvrir, la dame va dare-dare appeler son mari. Ce dernier, très remonté contre ses sœurs dont il ignore encore l’auteure de l’acte, appelle toute la famille autour dudit trou.

C’est à la suite d’un interrogatoire très serré entre les membres de cette famille, dont certains ont même menacé de saisir la police, que Khady Gueye lâche finalement le morceau. Affolée, elle décide de creuser à nouveau pour enterrer entièrement le corps sans vie de son bébé.

Cependant, au moment de leur dispute, derrière les toilettes, un riverain qui a eu écho de la situation, avise aussitôt les limiers du commissariat central de Kaffrine. Cueillie par la suite, Khady Guèye, dont le mari a assisté à l’arrestation, fait face aux enquêteurs.

Reconnaissant d’emblée tous les faits qui lui sont reprochés, elle s’empresse de déclarer aux forces de l’ordre que son bébé de sexe masculin était mort-né. La dame indique avoir agi de la sorte pour échapper à une honte devant son époux qui n’est pas le père de ce bébé. Au terme de sa durée légale de garde à vue, Khady Guéye a été déférée au parquet de Kaolack pour infanticide.

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