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Après le parrainage, la Cour de justice de la Cedeao déchire encore le très controversé «arrêté Ousmane Ngom».
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La juridiction communautaire qui a pris cet arrêt hier matin à Accra, motive sa décision par le que ledit arrêté «viole la liberté d’expression».
Me Assane Dioma Ndiaye, auteur de la plainte contre l’Etat du Sénégal, a confirmé l’information tout en précisant que la Cour a délocalisé ses sessions dans la capitale ghanéenne durant la période du 22 au 31 mars.
Saisie par les organisations de défense des droits de l’Homme, à savoir la Ligue sénégalaise des droits de l’Homme (LSDH) de Me Assane Dioma Ndiaye et la branche sénégalaise d’Amnesty international dirigée par Seydi Gassama, la Cour sous-régionale a ordonné à l’Etat du Sénégal de «prendre les mesures nécessaires pour abroger» ledit arrêté.
Ce n’est pas tout. La Cedeao donne à l’Etat a un délai de 3 mois pour faire un rapport sur l’état d’exécution de la mesure.
Institué le 20 juillet 2011, «l’arrêté Ousmane Ngom», du nom de l’ancien ministre de l’Intérieur sous le régime de Wade, interdisait toute manifestation (marches, sit-in) en centre-ville.