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L’ancien patron de l’athlétisme mondial a été enterré ce vendredi au cimetière musulman de Yoff. Lamine Diack souffrait de cancer et de diabète de type 2.
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Parents, amis, autorités, acteurs politiques, culturelles et sportifs… des centaines de personnes se sont réunies vendredi au domicile de Lamine Diack pour lui rendre un dernier hommage.
Lamine Diack était en réalité « malade » et « très affaibli » depuis plusieurs mois.
Disparu dans la nuit de jeudi à vendredi, l’ancien patron de l’athlétisme international souffrait d’un cancer et d’un diabète de type 2. « Il s’était plus ou moins préparé à répondre au bon dieu. Parce qu’avec cette épreuve de cinq ans et 7 mois qu’il a vécue, il est devenu très religieux », témoigne son fils Massata Diack.
Depuis son retour à Dakar le 8 mai dernier, Lamine Diack s’était fait discret. Alioune Ndoye, ministre de la Pêche et proche de la famille, regrette un manque de reconnaissance pour le personnage : « Je pense qu’il a tellement donné à ce pays, ne serait-ce qu’en termes de nom, qu’il aurait dû quand même, et c’est sûr qu’il aurait aimé, voir son pays, son peuple, plus présent ». Ni les grands noms de l’athlétisme, ni World Athletics ou son président Sebastian Coe n’ont réagi publiquement vendredi à la mort de Lamine Diack.
Président de la Fédération internationale de d’athlétisme (IAAF) entre 1999 et 2015, il avait été mis en examen, en novembre 2015, par la justice française pour corruption passive et blanchiment aggravé sur une affaire de dopage impliquant des athlètes russes. L’ex-président de l’IAAF laisse maintenant derrière lui tous ses déboires et son décès met automatiquement fin à toutes les poursuites à son encontre. Il repose au cimetière musulman de Yoff.