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Le présumé meurtrier de Seynabou Kâ et son complice, ont été placés hier sous mandat de dépôt.
A man in handcuffs
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Un étudiant en Cluster Tourisme à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (UGB) ainsi que son présumé complice ont été interpellés suite au meurtre de l’étudiante Seynabou KA Diallo. Portée disparue, le 23 mars, elle a été retrouvée violée et tuée. Tous les deux ont été déférés jeudi, devant les autorités compétentes pour associations de malfaiteurs, meurtre et recel de cadavre. Ayant bénéficié d’un retour de parquet, ils ont été cette fois-ci placés sous mandat de dépôt, vendredi 1er mars.
Le 25 mars, vers 13 h 30, la Brigade de gendarmerie territoriale de Diama a été informée de la découverte d’un corps sans vie dans la brousse jouxtant le village de Ndiawdoune à environ deux kilomètres de l’UGB. Les premières constatations qui indiquaient une mort suspecte ont aussitôt conduit le Haut commandement à saisir la Section de recherches (SR) de Saint-Louis pour lui confier l’enquête en accord avec le Tribunal de grande instance de la ville éponyme, informe un communiqué de la gendarmerie nationale.
Grossesse
Lumière est faite aussi sur ce qui a conduit au meurtre de Seynabou Ka. La jeune étudiante était enceinte d'environ 4 mois et en a parlé à son petit ami qui n'a pas voulu assumer ses responsabilités de père. Ce dernier voulait que sa copine avorte mais celle-ci voulait garder le bébé. C’est au cours d’une altercation sur ce sujet qu’elle s’est disputée avec son petit ami. C'est là qu’il l'a étranglée à mort.
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Après le crime, il a mis le corps dans une valise avant d'embarquer à bord d'une moto pour déposer la dépouille sans vie à la sortie vers Ndiawdoun, village situé à quelques encablures de Sanar à Saint-Louis.
Il sera aidé par un chauffeur de véhicule particulier pour déposer la dépouille.
