Ceux qui l'on mis en prison sont d'avis qu'il a violé les lois en exhibant notamment des histoires de « secret-défense », « menaces graves de trouble à l'ordre public », fourre-tout, pour mettre la main sur n'importe qui. Un article est opportunément partagé ces derniers temps pour certainement montrer aux défenseurs du Directeur de Dakarmatin que les journalistes ici comme ailleurs peuvent être poursuivis par la justice. Il s’agit de l’histoire de trois journalistes français auteurs d'une enquête en 2018 sur des soupçons de trafic d'influence dans l'armée française. Ils sont convoqués mercredi 14 décembre à la DGSI pour des « soupçons d'atteinte au secret de la défense nationale ».
Dire qu'il y a des Sénégalais qui cherchent vaille que vaille à justifier l’emprisonnement de Pape Alé Niang, c'est peut-être une évidence.
Manifestation de la Presse au Senegal pour la libération du journaliste Pape Alé Niang
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Une comparaison tirée par les cheveux si l’on sait que Benoît Collombat et Geoffrey Livolsi, auteurs de l'enquête sont convoqués « en audition libre ». Cette convocation jure d’avec un emprisonnement. On n’imagine même pas ces journalistes jetés en prison dans le cadre de leur travail. Ce serait un tournant dangereux. La « prisonnalisation » est une solution cruelle et facile.
