Le danger pour la fédération sénégalaise de football (Fsf) et pour les autorités tout court, serait de prendre cet échec pour une victoire. Et nous sommes nombreux à justifier nos défaites, nos échecs. Nous n'avons réussi ni à remporter le mondial ni à aller en quarts de finale, 20 ans après la prouesse d’El Hadji Diouf et de sa bande. C'est un échec. L'échec n'est pas synonyme de victoire même s'il est heureux que les Sénégalais aient la noble attitude de réagir avec hauteur et philosophie.
Il serait illogique de croire que celui qui rêvait de coupe… du monde pourrait se contenter d’une élimination précoce et s'en glorifier.
Le portier sénégalais Edouard Mendy n'a pas pu empêcher la défaite des siens lors de l'élimination du Sénégal par l'Angleterre à la Coupe du Monde 2022.
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Il nous faut beaucoup de travail, beaucoup de sérieux pour afin réussir et être digne de vraies réussites.
Heureusement que l'accueil aux Lions n'a pas cette fois-ci était grandiose après leur élimination au mondial par une équipe anglaise bien organisée. Nous sommes loin de la liesse notée en 2019 après leur finale perdue face aux Fennecs à la suite d'un parcours reluisant en terre égyptienne à la Can. Sadio Mané et ses coéquipiers avaient sans doute bien mesuré cette grande attente d'un peuple qui sait récompenser l'effort et l'engagement. La Can 2022 remportée avec brio au Cameroun n'a été dés lors qu'une suite heureuse d’un engagement pas surfait. Pour le mondial qatari, nos Lions n'ont certes pas atteint leur objectif mais personne ne peut leur reprocher une passivité et une insouciance coupables. Ils ont été à la hauteur en accédant aux huitièmes. Mais ils pouvaient mieux faire. C’est un échec.
