Whatsapp, Tinder, Facebook, Instagram, Snapchat, Airbnb… sont devenues des applications détournées de leur destination à des fins de prostitution. Âgées d'une quarantaine d'années, Ami M. et Sophie S. vivent de la prostitution en ligne. Elles attiraient leurs proies en exposant les corps de belles filles sénégalaises sur les réseaux sociaux.
Les proxénètes et/ou prostituées gèrent leurs activités sur la messagerie Whatsapp et Facebook ou Instagram où elles repèrent leurs proies et appâtent les clients via des photos de jeunes filles aux formes généreuses.
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Suite à la plainte de la nommée Adja Marie N., les deux mères de famille ont été condamnées hier, à deux ans, dont un mois ferme par le tribunal de Dakar. Leurs trois comparses Cheikhouna K., Abdoulaye D. et Khalifa Ibrahima G. ont écopé, eux, de deux ans, dont six mois ferme pour collecte et diffusion d'images et d'écrits contraires aux bonnes mœurs.
Il ressort des recoupements des enquêteurs que l'auteur des publications c'est Abdoulaye D. et les numéros de téléphone postés appartiennent à Amy M.. Cette dernière sera arrêtée avec sa copine, Sophie S. au domicile de celle-ci. L'enquête a aussi démontré que Sophie se livrait à la prostitution et qu'elle a eu à donner mandat à des personnes pour des annonces sur le net.
Quant à Amy M., l'exploitation de son portable a révélé qu'elle a eu à traiter avec Cheikhouna K. et Khalifa Ibrahima G., lesquels avaient recelé des images intimes de jeunes filles aux formes généreuses. Face au juge du tribunal des flagrants délits de Dakar ce mercredi 19 juillet, Abdoulaye D. a avoué avoir utilisé les images de Adja Marie N. qui s'est désistée de sa constitution de partie civile.
À l'en croire il a collecté les photos de sa victime sur Instagram. Toutefois, le jeune homme de 27 ans a tenté de disculper Ami M., soutenant que celle-ci ignorait le contenu de ses publications.