" Tout a commencé avec un investisseur étranger du nom de Jean Marc Secondaire. Après avoir dilapidé le patrimoine foncier de l’entreprise, il a quitté le pays en toute impunité, malgré une interdiction de sortie du territoire. Cet acte, qui a piétiné les accords signés en 2007 à Dakar et en 2009 à Kaolack, garantissait pourtant le paiement des salaires et des indemnités des travailleurs ", disent-ils.
Les ex-travailleurs de Sotiba Simpafric ont fait preuve de résilience et de patience. Voilà une décennie et cinq ans qu'ils courent derrière des sommes dont ils ne voient toujours pas la couleur. Ce malgré des lueurs d'espoir après, notamment, des échanges avec différentes autorités au fil du temps. Ils ont, rapporte seneweb, tenu une conférence de presse le week-end passé.
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La source de poursuivre : " en 2010, un nouvel espoir est né lorsque Serigne Mboup, sous le nom de DOMITEXKA SALOUM, a repris l’entreprise. Un protocole a été signé pour régler le passif social des travailleurs et de l’entreprise ". Les travailleurs confient que " l’État s’était engagé à financer ce règlement à hauteur d’un milliard de francs CFA. Cependant, cette promesse n’a jamais été tenue. Malgré la patience des ex-travailleurs, leurs droits n'ont toujours pas été respectés ".
La déception et le désarroi persistent alors. En effet, " le passif social n’a pas été pris en compte dans ce nouveau plan. Pourtant, l'ancien ministre de l'Industrie, Moustapha Diop, avait assuré par écrit que cette question serait réglée ". Fatigués, ces ex-travailleurs ne lâchent cependant pas l'affaire et cherchent secours auprès des nouvelles autorités étatiques sénégalaises. Le Président, en particulier. Car, crient-ils, " quinze ans d'injustice, ça suffit ! "