TER : les impactés dans la rue le 14 janvier 2023

Les impactés du Train Express Régional (Ter) déroulent leur plan d’actions.

Le Train Express Régional (TER) a été officiellement mis en circulation le 27 décembre 2021

Après avoir organisé un point de presse pour rappeler leurs doléances, ces impactés du TER de la banlieue ont décidé de passer à la vitesse supérieure en organisant une marche le 14 janvier prochain et une grande manifestation à bord du TER. Ce, pour exiger l’aménagement et la viabilisation des sites de recasement, le payement des indemnités estimées à cinquante milliards.

"Jusqu'à présent, rien n'est fait. Aucun chèque n'a été payé, même pas la prime de vulnérabilité", a déclaré le Collectif des impactés du TER. Les membres du collectif des impactés du train express régional ont également souligné que l’Apix est en train de trahir sa parole, en tant que maître d’ouvrage du projet. " Il faut le dire, l’Apix, qui était notre interlocuteur parce que c’est elle le maître d’ouvrage du projet, a fait un blocage de manière délibérée uniquement pour créer du dilatoire et retarder les choses mais aussi pour nous faire souffrir encore. Nous avons déjà souffert depuis 4 ans."

"L’Apix a confisqué illégalement nos biens et nous fait courir depuis 4 années pour des pères de familles dont les maisons ont été démolies ; pour d’autres, on a démoli leurs espaces de travail et depuis ils courent derrière leur indemnisation, leur recasement et leur accompagnement social. L’Apix a bloqué cela sous prétexte qu’on lui a donné trop de dossiers. Il y a 2.000 réclamants qui ont des dossiers concrets. Certains n’ont pas été payés, d’autres ont été payés de manière discriminatoire et il y a certains qui ne sont ni relogés, ni payés. Aujourd’hui, les impactés du Ter réclament à l’Etat du Sénégal 50 milliards Fcfa et sur des bases très claires", expliquent les membres dudit Collectif.

Le projet de construction du nouveau marché de Thiaroye était estimé à 7 milliards Fcfa. Au niveau du site de recasement des ménages, qui était estimé à 3 milliards et dont l’argent a été décaissé par la Bad, rien n’est fait ; c’est la même situation avec les brocanteurs et artisans qui avaient un site au niveau de Diamniadio qui devait être réhabilité avec beaucoup d’infrastructures dedans. Rien n’est fait et pourtant. Et pour le marché Mame Diarra de Pikine Icotaf, 600 entreprises ont été réduites en poussière et ces pères de famille vivent dans l’extrême pauvreté parce que tout simplement ils n’ont pas été relogés ni recasés.

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