Au lendemain de l’accident tragique de Sikilo (Kaffrine) qui a causé 42 morts, l'Etat du Sénégal a pris une vingtaine de mesures censées lutter contre l’insécurité routière et les accidents de la route.
Pour lutter contre la surcharge dans les transports en commun, l’Etat a interdit l'utilisation des places dites «Versailles». Mais les transporteurs, très ingénieux, les ont remplacés par des sacs de riz.
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Parmi celles-ci à effet immédiat, il y avait la limitation de vitesse à 90 km/heure maximum des véhicules de transports publics, l’arrêt de l’importation et le rechapage des pneus d’occasion, l’interdiction de circuler des véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures, la suppression des sièges ou chaises supplémentaires dites « Versailles » etc…
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Trois mois après cet accident, pratiquement aucune de mesures dites fortes n’a été appliquée dans toute sa rigueur. Il est vrai qu’au départ, certains chauffeurs semblent respecter les voyages et autres départs nocturnes entre 23 h et 5 heures du matin et la suppression des «Versailles ».
Justement, cette mesure dite « Versailles » est comme une loi puisqu’elle est faite pour être contournée. Tenez ! La plupart des voyageurs ont constaté qu’effectivement, les chaises supplémentaires « Versailles » ont été démontées des cars et bus de transport en commun (Ndiaga Ndiaye, cars rapides, autobus etc.).
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Malheureusement en lieu et place des » Versailles », les chauffeurs véreux et inconscients y superposent des bagages et autres sacs de riz pour combler le vide, rapporte Le Témoin.
De véritable ruse histoire de compenser ce qu’ils qualifient de manque à gagner. Pire, des bagages et sacs de riz à bord ne font qu’alourdir ou surcharger les véhicules. Un état de fait très dangereux qui rappelle la tragédie du bateau le Joola surchargé de passagers et de marchandises.
