Un nouvel épisode dans le dossier Caster Semenya

La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) se prononce demain mardi sur une demande de l'athlète sud-africaine, empêchée de participer à certaines courses parce qu'elle refuse un traitement pour faire baisser son taux de testostérone.

Caster Semenya lors de sa venue au Parc des Princes au début du mois de juillet dans le cadre d'une course organisée par son équipementier

La Sud-Africaine Caster Semenya (32 ans), privée de compétition par World Athletics (WA) à cause d'un taux de testostérone trop élevé, va voir son cas porté devant la Cour européenne des droits de l'homme ce mardi à Strasbourg.

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Ce mardi, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) va se prononcer sur le cas Caster Semenya. La Sud-Africaine, double championne olympique du 800 m, est en effet privée de compétition depuis 2019 sur sa distance de prédilection, à cause d'un taux de testostérone trop élevé selon les critères de la Fédération internationale d'athlétisme (WA). Cette dernière a en effet décidé de réglementer l'accès de ses compétitions pour les athlètes nées avec des différences de développement sexuel (DSD).

Lancée dans un combat juridique depuis, la triple championne du monde a déjà perdu plusieurs batailles, notamment face à la Cour suprême suisse qui avait confirmé le 25 août 2020, au nom de « l'équité sportive », une précédente décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) datant de 2019, validant donc la réglementation de WA qui définit un seuil maximal de testostérone.

Un seuil de testostérone de 5 nmol/L qui a depuis été encore été abaissé par WA, dans le cadre d'une nouvelle réglementation. Cette dernière, édictée à la fin du mois de mars, indique que le taux ne doit pas dépasser 2,5 nmol/L (sur une durée minimum de 24 mois) et que la règle s'adresse à toutes les disciplines et non plus aux seules courses allant du 400 m au mile comme établie au préalable.

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« Le sport n'a jamais été équitable et ne le sera jamais »

De passage à Paris la semaine dernière dans le cadre d'une course organisée par son équipementier, l'athlète de 32 ans, qui rêve toujours de Jeux Olympiques, ne semblait pas vouloir lâcher son combat. « Je ne serai jamais fatiguée de me battre pour cette cause car cette règle est un frein pour plein de jeunes athlètes africaines, avait-elle notamment indiqué. Ça n'a aucun sens. Je suis totalement contre ces règles. Le sport n'a jamais été équitable et ne le sera jamais. Si c'était le cas, on serait tous les mêmes sans aucune différence. »

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