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Couches et serviettes hygiéniques périmées : Softcare, qui "savait tout", réagit

La société Softcare a demandé par voie de recours devant les juridictions compétentes l'annulation de la suspension de la commercialisation de ses serviettes hygiéniques considérées comme périmées par l'ARP.
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L’Agence sénégalaise de la Réglementation Pharmaceutique a ordonné le retrait immédiat des couches et serviettes hygiéniques Softcare, après la découverte d'une centaine de matières premières périmées dans l’usine de production sise à Sindia. Conséquence : l’ARP a ordonné la suspension de la commercialisation de ces articles jusqu’à la mise en conformité complète du processus de fabrication.

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Des centaines de kilos de produits périmés retrouvés sur le site

Selon des informations reçues de responsables de la société Softcare, la direction conteste le «caractère général, absolu et disproportionné de la mesure visant toute notre production, alors qu'une seule matière première est incriminée (FILM PE) et qui, par ailleurs, n'a jamais été utilisée dans le processus de production...»

En conséquence, toujours d’après des sources de L'OBS, la société a demandé par voie de recours adéquats (recours gracieux, recours hiérarchique et éventuellement devant les juridictions compétentes) l'annulation de la mesure, précisant qu’elle porte atteinte gravement non seulement à la liberté de commerce et d'industrie, à leur réputation et compromet gravement la survie de leur entreprise et de l'emploi.

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Les responsables précisent également que la société a toujours respecté les exigences nationales et internationales et entend strictement se conformer à la réglementation en vigueur dans son secteur.

"Softcare était au courant de tout"

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Selon les premières informations recueillies par Libération, les constats opérés sur place suggèrent une organisation méthodique, voire une préméditation, dans l’utilisation de matières premières périmées destinées à la fabrication de couches pour bébés et de serviettes hygiéniques. Une situation jugée suffisamment grave pour pousser plusieurs acteurs du secteur à demander l’ouverture d’une enquête pénale visant à établir les responsabilités exactes dans cette chaîne de décisions qui pourrait avoir exposé des milliers de consommateurs à des produits potentiellement nocifs.

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