Le Sénégal dans le top de l’IA en Afrique de l’Ouest, mais stagne...

En « The Global AI Index (GAII)» classe 93 pays pour lesquels les données sont disponibles en fonction de leur niveau d'investissement, d'innovation et de mise en œuvre de l'intelligence artificielle. Il s’appuie sur 108 indicateurs couvrant la période 2020-2025 qui proviennent de 23 sources de données différentes, notamment des rapports gouvernementaux, des bases de données publiques réalisées par des organisations internationales, de think tanks et des entreprises privées.

Les indicateurs –phares retenus sont : la puissance de calcul informatique, les capacités en matière de semi-conducteurs, le nombre de start-up spécialisées en IA, l’IA dans le secteur public et la digitalisation, le capital humain dont les développeurs de logiciels IA, les Datacenters , la recherche & développement, la gouvernance institutionnelle de l’IA, l’innovation et les brevets liés à l'IA.

L’Egypte (47e rang mondial) arrive en tête de liste sur les 16 pays africains couverts par l’indice, avec un score global de 13 points suivi par l’Afrique du Sud (54e rang à l’échelle mondiale) puis le Ghana (61e rang mondial), l’Algérie (65e), le Maroc (68e), le Nigeria (69e), Maurice (70e), le Kenya (74e) et le Sénégal (75e). La Côte d’Ivoire, qui se place au 84e rang sur l’ensemble des pays étudiés, ferme le Top 10 africain. Les Etats-Unis qui mènent la course mondiale à l’IA avec un score de 100 points, devant la Chine, Singapour, le Royaume-Uni et la Corée du Sud.

Le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication ( RESTIC) appelle le Ministère des Postes, télécommunications et économie numériques à une opérationnalisation accélérée des projets et programme de New Deal Technologique au regard du classement de notre pays dans l’index global sur l’Intelligence Artificielle.

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"Le Sénégal, leader dans l’UEMOA gagnerait à accélérer les chantiers structurants et surtout a réviser voire reformer le cadre institutionnel de l’IA pour espérer rivaliser avec des pays comme l’Egypte, le Maroc et le Kenya, car notre pays à tout le potentiel notamment avec son capital humain de qualité, recommande le Restic.

Le RESTIC demande au Président de la République de faire des investissements dans le numérique et l’IA, un axe majeur du prochain conseil présidentiel pour l’investissement et l’environnement des affaires.