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Papouasie-Nouvelle-Guinée : l’état d’urgence déclaré près la mort de 15 personnes

Papouasie-Nouvelle-Guinée
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Pour des raisons de baisse de salaire, des forces de sécurité du pays mélanésien ont déclenché des violences à Port Moresby et dans la deuxième plus grande ville du pays. Ainsi un état d'urgence a été déclaré sur l'étendue du territoire.
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Au moins quinze personnes sont mortes dans les deux principales villes de Papouasie-Nouvelle-Guinée au cours de violentes émeutes le soir du mercredi par des soldats, des officiers de police mais aussi des gardiens de prison. Plusieurs blessés par balle à peu près 25 personnes ont été notamment transférés à l'hôpital principale de Port Moresby ainsi que six autres présentant des lacérations causées par des «machettes».

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Vu la situation actuelle du pays, le Premier ministre James Marape, a déclaré « décréter l’état d’urgence pendant 14 jours dans la capitale de notre pays ». Ce jeudi, le dirigeant s’est par ailleurs engagé à lutter contre ce qu’il a qualifié d’explosions d’« anarchie» qui ne seraient «pas tolérées». Plus de 1 000 soldats sont prêts à intervenir « là où cela serait nécessaire » en vertu du décret d'état d'urgence, a précisé le Premier ministre.

Une manifestation a été organisée par les forces de sécurité à l’intérieur du parlement de Papouasie-Nouvelle-Guinée, après avoir constaté une baisse de leur salaire sans explication. Bien que le gouvernement ait rapidement promis de corriger ce qu’il a décrit comme un « problème technique », cela n’a pas suffi à empêcher les civils mécontents de se joindre au tumulte. Incertains de la déclaration faite par le Premier ministre, ils ont alors décidé de s'en prendre aux civils.

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